Le procureur général près la Cour d’Appel de Libreville a tenu à faire une mise au point ce vendredi 16 mai 2025 quant à l’actualité brûlante du moment, notamment en ce qui concerne la liberté provisoire accordée à Sylvia et Noureddine Valentin Bongo. Nous vous livrons ici un extrait de la communication du procureur général près la Cour d’Appel de Libreville Eddy Minang.
« Suite au 30 août 2023, plusieurs personnes ont été interpellées et entendues, une information judiciaire a été ouverte contre 13 personnes, dont Sylvie-Marie Aimé Valentin épouse Bongo et Noureddine Bongo Valentin.
Les chefs d’accusation incluent : détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux, troubles aux opérations du collège électoral, corruption, faux et usage de faux, etc.
Les articles du Code pénal concernés sont : 48, 49, 101, 109-1, 112-3, 115, 116, 117, 133, 193, 194, 312 et 320.
Le 10 avril 2025, le juge d’instruction a clôturé l’information judiciaire par une ordonnance de non-lieu (partiel), de requalification et de transmission des pièces au parquet général. Le 28 avril 2025, le dossier a été transmis au procureur général.
Le 10 avril 2025, le juge d’instruction a clôturé l’information judiciaire par une ordonnance de non-lieu (partiel), de requalification et de transmission des pièces au parquet général. Le 28 avril 2025, le dossier a été transmis au procureur général.
Le 12 mai 2025, Maître Eyui Gisèle adressait au procureur général des demandes d’élargissement provisoire pour Sylvie Marie Aimée Valentin épouse Bongo et Nouredine Bongo Valentin. L’avocate a allégué que l’état de santé de ses clients était préoccupant et a produit des certificats médicaux.
L’agent judiciaire de l’État ne s’est pas opposé aux demandes pour raisons humanitaires.
Le mercredi 14 mai 2025, la première chambre d’accusation spécialisée a accordé la liberté provisoire en raison de l’état de santé incompatible avec le milieu carcéral.
« Je tiens à rappeler que la liberté est le principe et la détention l’exception ».
La mise en liberté provisoire respecte les articles 132 et 143 du Code de procédure pénale. La procédure se poursuivra jusqu’à un procès juste, transparent et équitable ».
La mise en liberté provisoire respecte les articles 132 et 143 du Code de procédure pénale. La procédure se poursuivra jusqu’à un procès juste, transparent et équitable ».
Au regard de ce qui précède et après certains événements survenus dans la nuit du 15 au 16 mai notamment le départ pour l’Angola de l’ancien chef d’état Ali Bongo, des indiscrétions révèlent que l’ex-première dame et son fils seraient aussi du voyage? Dans ce cas, rien n’est moins sûr quant à l’issue de cette enquête qui risque de faire l’effet d’un pétard mouillé. Affaire à suivre.