Ministère de l’industrie : Le patronat des PME, dénonce le désintéressement du ministre à leur égard.

Alors que le ministre de l’industrie vient de passer une semaine à Port gentil sa ville natale pour être à l’écoute des partenaires économiques et sociaux de cette partie du Gabon, et dans la foulée organisé un forum sur le financement des industries. Cet agenda certes bénéfique pour le développement du secteur paraît se faire sans l’intégration et l’implication de tous les acteurs du secteur de l’entreprenariat au Gabon.

Le nouveau ministre de l’industrie qui a pourtant pris ses fonctions depuis bientôt deux mois, semble ignorer les interpellations des organisations patronales des petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries qui ne cesse de solliciter son soutien face aux déviances des industriels aujourd’hui à l’honneur à l’hôtel Boulevard du côté d’Owendo. Les organisations patronales regroupées au sein de la confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) dénoncent un traitement inégal entre les industriels qui ne respectent ni les lois, ni les procédures d’intégration de l’expertise locale. Les responsables des organisations patronales dénoncent ce soutien permanent à des industriels qui continuent à cultiver l’insécurité et la discrimination des entrepreneurs locaux au profit des étrangers qui continuent par ce système à pérenniser la fuite des capitaux. Les membres de la CGPMEI qui ne comprennent pas que depuis sa prise de fonction, le ministre n’ait pas pas aménagé un calendrier d’audience pour discuter avec les organisations des petites et moyennes entreprises pour recueillir leurs préoccupations et initier des perspectives de développement avec eux. Une situation qu’ils considèrent comme un traitement injuste entre acteurs que le ministre devrait corriger.

« Il nous est très difficile de comprendre, pourquoi le ministre pour sa première grande manifestation publique choisi de soutenir des opérateurs économiques qui n’ont rien à faire du respect des dispositions qui les obligent à faire travailler en premier les nationaux. Ces industriels dont le sort financier préoccupe les autorités Gabonaises, ont longtemps privilégiés les compétences des non nationaux, alors que nous avons des lois qui encadrent l’utilisation de la main d’oeuvre étrangères au Gabon. Nous crions tous les jours, nous dénonçons tous les jours ces dérives qui s’apparentent à de la xénophobie, mais force est de constater l’absence de soutien des nouvelles autorités du ministère face à ces appels au secours. Depuis des années nous dénonçons sans soutien les pratiques de FOBERD GABON. Toutes usines de cette entreprises ont été construite uniquement par la main d’oeuvres de son pays. Depuis nous dénonçons sans suite les pratiques de SIMAF, plus aucun Gabonais ne détient un dépôt de vente de ciment. Depuis des années nous dénonçons sans suite les pratiques de SOFERGA et bien d’autres. Pourquoi soutenir et rechercher le financement au bénéfice des illégaux comme le Libanais propriétaire de FAMOGA. Nous appelons le ministre de l’industrie à tenir compte de nos préoccupations, car nous voulons nous aussi nourrir nos familles et scolarisés nos enfants. Cette période de transition est pour tous les Gabonais. » S’est  exprimé le président de la CGPMEI Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyéné.

Paul Essonne

Journaliste

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