Mays Mouissi est revenu sur la libération du pays lors de son passage à TV5 Monde Afrique.

Nommé en septembre dernier ministre de l’Économie et des participations dans le gouvernement de transition, Mays Mouissy, analyste économiste, critique de l’ancien pouvoir, donne les raisons qui lui ont conduit à faire partie de l’équipe gouvernementale que dirige Raymond Ndong Sima. L’invité de TV5 Monde Afrique revient sur le pouvoir déchu d’Ali Bongo Ondimba le 30 août dernier par l’armée avec ce que tout le peuple appelle aujourd’hui « le coup de la Libération ».

Mays Mouissi, face au journaliste de TV5, a salué l’interposition des militaires face aux élections tronquées en évitant des massacres, ceci pour le bien du peuple gabonais.

Revenant sur la transition, le ministre de l’Économie et des participations du Gabon parle d’une transition à 24 mois. Toutefois, il reviendra aux Gabonais de dire s’il faut une transition courte particulièrement lors du dialogue national prévu se tenir entre mars-avril prochain.

La charte de la transition précise que tous ces dirigeants ne pourraient pas être des candidats lors des prochaines élections et que le Président Brice Clotaire Oligui Nguema n’est pas soumis à une telle restriction pour Mays Mouissi « Je ne vais pas parler d’une probable candidature du Président Oligui parce que ce n’est pas le débat, ce point n’a jamais été abordé lors de nos discussions au gouvernement. » Il y a des missions qui nous ont été assignées ; l’accroissement des recettes, la réduction de l’endettement ; le retour de la confiance auprès des bailleurs internationaux ».

Le travail se poursuit au sein du Gouvernement de transition. Qu’à cela ne tienne, le Ministre Mays Mouissi doit savoir que les Gabonais attendent des résultats de l’économie à travers le panier de la ménagère. C’est le vrai indicateur de la bonne santé de l’économie. Il est vrai que des efforts ont été consentis sur le plan des recettes, et le payement de la dette est effectif contrairement à ce que nous avons connu avec le pouvoir déchu d’Ali Bongo Ondimba.

Aussi, n’oublions pas de rappeler que la dette intérieure est la pendante. Elle constitue la clé de la relance économique du pays. Parce que si les entrepreneurs résidents sont payés, cela permet d’instaurer une certaine confiance dans le marché gabonais et permettra à coup sûr de relancer le processus de la consommation des ménages.

Paul Essonne

Journaliste

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