Marius Pierre Foungues quitte le monde des vivants par pendaison.

La tristesse était au rendez- vous ce vendredi 7 septembre à Gabon Télévision qui abrite également radio Gabon avec la découverte du corps sans vie de Marius Pierre Foungues, présentateur de l’émission « succès du temps passé ». Le corps de l’animateur a été découverte aux premières heures de la matinée pendue avec le drapeau Gabonais aux escaliers qui conduit vers l’administration du groupe Gabon 1er et radio Gabon.

Selon les témoignages de ses  anciens confrères de radio Gabon ou l’homme a  exercé pendant plus d’une quarantaine d’années avant de prendre sa retraite, il y a deux ans avant d’être rappelé comme collaborateur extérieur. Le défunt aurait été aperçu la veille de sa pendaison dans la cours de la maison Georges Rawiri vers 22 heures pieds nus.

Parmi les raisons évoquées qui auraient poussées l’animateur au suicide,  le refus par la direction générale de payer les frais de productions a certains agents dont faisait partie le disparu qui se lèveraient à 16 mois de production impayés à ce jour.

‘Nous sommes choqués Marius vivait des moments difficiles depuis quelques années,  même pour se payer une ordonnance aucun responsable n’a fait cas, c’est triste de voir un doyen qui a servi dans la maison finir de la sorte  » a déclaré  en larme une de ses anciennes consœurs.

En effet, depuis deux ans cet  ancien fonctionnaire ne percevait pas encore sa retraite et vivait des frais de production que lui versait Radio Gabon dans le cadre  d’une nouvelle collaboration privée, mais qui ne lui a plus été paye depuis plusieurs année et pire  son nom aurait été rayé de la liste des personnes qui devraient percevoir cette manne dans les prochains jours.

 »Nous savions qu’il était hospitalise depuis quelques jours surement qu’il est sorti pour venir se renseigner si l’argent était déjà disponible mais malheureusement comme beaucoup n’ont pas retrouver leurs noms sans pourtant nous donne les raisons  » a ajouté un autre de ses anciens collègues.

En laissant ces derniers mots  »Ma vie a commencé ici et s’arrête ici, je laisse la misère, la souffrance ’’. Si tel est vrai qu’il a été poussé à bout par la direction générale de radio Gabon, l’Homme reste méchamment mauvais.

Paul Essonne

Journaliste

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