Les récentes déclarations de Monsieur Maganga Moussavou contre les positions claires et sans ambiguïté de Monsieur Alexandre Barro chambrier, face au CTRI témoignent d’une accoutumance de l’emporte-pièce qui caractérise un homme politique sans repères, d’une girouette dont le vent n’en veut pas, d’un buzzmatique qui veut survivre politiquement en tapant sur tout ce qui bouge, y compris contre lui même chantre de ses propres contradictions.
Maganga Moussavou semble avoir oublié les principes macabres qui l’ont porté au poste de vice-président de la République sous l’ère contestée d’Ali Bongo avant d’y être chassé comme un malpropre après être payé et essoré par la Young team. Champion d’une instabilité phylogénétique par ses déclarations inopportunes, il ne fait que renforcer l’impression d’un homme politique plus préoccupé par sa propre carrière que par l’intérêt général.
Maganga Moussavou qui n’avait pas en son temps voulu de la candidature unique de Barro chambrier à la présidence de la République en 2023, lui découvre aujourd’hui des vertus nouvelles pour que ce dernier ne cède pas sa place à Olingui Nguema, qui devrait, d’après lui être challengé…Se plaçant quasiment en directeur de campagne de Barro chambrier, l’homme explique même que ce dernier est entrain de laisser passer sa chance, contre un strapontin de Vice-premier ministre. Venant de Maganga Moussavou, c’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité.
Franchement, un homme politique a besoin de racines solides pour résister aux tempêtes. Or, les positions de Maganga Moussavou qui ne trouve pas sa place sous l’ère du CTRI, semblent plus proches d’une plante aquatique, flottant au gré des courants. »
Flavien Franck REBELA ROGOMBE,
Ancien sénateur
Conseiller spécial du Président Barro chambrier