L’Université Omar Bongo et la cassure volontaire des notes.

L’Université Omar Bongo (UOB) est souvent qualifiée par les étudiants et enseignants chercheurs de « Temple du savoir » du fait de ses enseignements pointilleux, méticuleux et scientifiques qui tendent vers des recherches innovantes dans l’univers intellectuel. Ce qui souligne une qualité de cours reluisante. On ne peut pas en dire autant pour ce qui est du suivi des étudiants, car les meilleurs cours peuvent être dispensés et ne pas bien être réceptionnés et captés par eux. En plus les effectifs sont pléthoriques dans les amphithéâtres. Impossible donc de prendre en charge tous les étudiants.

En dehors de cette surcharge en milieu universitaire, l’UOB est le terreau des rivalités, des tensions entre enseignants chercheurs, ce qui impacte sur les étudiants qui finissent par en pâtir. Les conséquences chez les étudiants se voient à travers le phénomène  appelé : « cassure » à l’Université Omar Bongo. C’est un mot utilisé par les étudiants : « casser ». Il renvoie à une note attribuée en dessous de la valeur normale du compte-rendu de l’étudiant lors  d’un examen ou d’une évaluation sans pour autant que ce dernier l’ait mérité. Les cassures de notes sont donc des notes dévaluées volontairement par rapport au niveau réel de réaction ou de réponses données par l’étudiant devant la problématique d’un examen. Ces notes sont dévaluées par des enseignants qui le font, soit dans le but d’obtenir des faveurs sexuelles chez les femmes étudiantes, et chez les hommes étudiants c’est en cas de rivalité à propos des faveurs d’une femme.

Cette façon d’évaluer au rabais les notes des examens est mise en avant comme étant une attribution des moyennes sexuellement transmissibles. Ce qui fait que des meilleures notes sont très souvent octroyées à des étudiants qui ne méritent pas, traduisant une vraie défaillance dans l’acquisition du savoir. Des mesures profondes, non légères doivent être prises de la part du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du transfert des Technologies afin d’éradiquer ce mal enfoui et enraciné qui existe même dans les lycées et collèges.

Thierry Mebale Ekouaghe

Directeur de publication, membre de l'UPF (Union de la Presse Francophone) section Gabon, Consultant en Stratégie de Communication, Analyste de la vie politique et sociale, Facilitateur des crises.

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