« L’idée de Gérard Ella Nguema viole la loi » dixit Petit-Lambert Ovono.

Déjà relégué au second rang, en ce sens qu’ils ne sont pas représentés au parlement, et que ceux séjournant à l’étranger ne peuvent se présenter à l’élection présidentielle qu’avec des conditions plus corsées, voilà que Gérald Ella Nguema, pourtant défenseur acharné des droits, veut en rajouter une couche en privant les gabonaises et gabonais vivant à l’étranger de leur droit de vote et même de citoyens en leur interdisant de voter à l’élection présidentielle de 2023, la seule où ils peuvent faire entendre leurs voix.

Au nombre de 119 500 selon le décompte des inscrits de 2016 , soit 115 183 en Afrique, ce nombre ne peut avoir dépasser 150 000 personnes en 7 ans.

Les craintes de tripler ce nombre, bien que fondées en rappelant le gonflement de la population du Haut Ogooué et le score de 99,93% attribué à un seul candidat, ne peuvent justifier la privation des libertés des gabonais de l’étranger. Cela nécessiterait d’ailleurs une modification de la constitution et de la loi électorale.

C’est d’ailleurs une occasion pour attirer l’attention des pays comme le Bénin, le Togo, le Burkina, le Mali et le Nigeria qui ont une immigration clandestine nombreuse au Gabon, de veiller à ce que le nombre de gabonais dans leur pays ne soit pas exagéré. Les réactions des gabonais sur leurs propres ressortissants vivant au Gabon étant imprévisibles.

Le souhait de tous est que 2023 soit une année de consensus, de transparence, et de paix.

Qui vivra, verra.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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