Lettre de vœux de Petit-Lambert Ovono aux Gabonaises et aux Gabonais.

Gabonaises, gabonais, Amis (es) du Gabon.

Mes chers compatriotes,

L’Eternel Dieu et les ancêtres, selon nos cultures, ont veillé sur chacun de nous en 2022, je voudrais d’abord les en remercier.

Ces remerciements vont également au pouvoir gabonais, entendu par là l’ensemble des institutions que compte notre pays depuis la famille, le clan, la tribu, l’ethnie, le village, le canton, la circonscription, le département, la ville, la province, l’exécutif, le législatif, le judiciaire et tous les services rattachés à chacune de ces institutions.

Ce sont tous ces pouvoirs qui composent l’Etat qui viennent de Dieu, et se trouvent piloter par les autorités, les hommes et les femmes.

À ces autorités qui nous dirigent, je souhaite une bonne et heureuse année 2023.

Je voudrais inviter chacune d’elle à son examen de conscience pour se convaincre devant Dieu et ses ancêtres, si elle mérite les remerciements et la reconnaissance du peuple gabonais pour les résultats obtenus des activités qu’elle a piloté durant l’année 2022 et si la parcelle de pouvoir dont elle disposait a contribué à la satisfaction des besoins des gabonaises et des gabonais.

Mes pensées en cette année finissante vont chez les enfants et la jeunesse de notre pays qui se trouvent malmenés et ballottés par l’incertitude d’un avenir peu rassurant et durable, à cause de la disparition et de la démission des services publics.

Ma pensée va aussi vers nos retraités qui sont maltraités et particulièrement depuis que le coût de la vie a augmenté de façon exponentielle.

À ces deux catégories citées, je voudrais louer leur résilience, et leur souhaiter l’excellence en 2023, en santé, et en satisfaction à leurs légitimes revendications.

Mes chers compatriotes,

À l’occasion de la nouvelle année qui commence ce soir, je formule le vœu que l’année 2023 ne soit pas entachée de morts, ni remplie de pleurs comme les années 1993, 1998, 2005, 2009, et 2016, années d’élections présidentielles.

Aussi, fatigué de voir couler le sang, de verser des larmes, et d’enterrer les morts, je propose à l’ensemble de la classe politique gabonaise et à la société civile, de prendre une décision politique courageuse et consensuelle en désignant Ali Bongo Ondimba comme candidat unique ( et non celui du PDG) à soumettre aux suffrages des gabonais qui en décideront lors de l’élection présidentielle d’août prochain.

Cette proposition est assortie de trois suggestions:

La 1ère est que ce consensus se déroule devant la communauté internationale (l’UNOCA, l’UE, l’UA, la CEEAC, l’Ambassade des USA, de la France, de la Chine, et de la Russie) qui en assumera le suivi-évaluation.

La 2ère serait de ramener son mandat à 5 ans non renouvelable;

La 3ème serait d’organiser démocratiquement et en toute transparence, sur financement équitable de l’Etat, les élections législatives, locales et sénatoriales qui n’ont jamais occasionné des morts.

Le Gabon réaliserait ainsi quelques économies qui permettront à notre pays de payer les bourses des élèves et des étudiants, et les rappels de pensions des retraités maltraités.

Ces propositions permettront aussi d’éviter la crise post-électorale qui s’annonce, et les morts souvent constatées après chaque élection présidentielle.

C’est sur ce vœu, et cette prière que je présente à tous et à chacun, une bonne et heureuse année 2023.

Que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

Petit-Lambert Ovono

Paul Essonne

Journaliste

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