L’Essor économique du Gabon passe par un développement inclusif.

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Une vue aérienne d'une usine dans la ZIS de Nkok.

La souveraineté n’est pas seulement l’alibi du gouvernement autocritique gabonais, soucieux d’opprimer les Gabonais à l’abri du regard de la communauté internationale, elle signifie aussi le respect du droit des Gabonais de refuser un modèle imposé de régime politique.

En effet, la croissance des revenus actuels au Gabon est davantage fonction des investissements étrangers et des termes de l’échange que la production du travail ou du capital. Ce déficit de productivité équivaut à un déficit de prospérité. Il faut produire plus à partir des ressources disponibles à savoir la main-d’œuvre, les richesses naturelles et minérales, les capitaux et les équipements, la capacité  de gestion et les financements.

Aussi, il faut construire un modèle original de développement qui repose, grâce à la croissance, sur de bonnes infrastructures et la prise en compte des enjeux écologiques, un modèle favorisant les conditions qui permettront à l’industrialisation d’être au service de l’émergence du Gabon.

Certes, les infrastructures favorisent l’industrialisation, mais n’en constituent qu’une partie. Le Gabon actuel est un réservoir de croissance, qui n’est pas synonyme de croissance inclusive (en termes d’emplois, de revenus) pour des milliers de Gabonais toujours pris au piège de la pauvreté parce que l’absence des industries de transformation contribue à faire dépendre la croissance du pays à l’exportation des produits de base. Le problème actuel est que le Gabon est toujours plus interdépendant, mais toujours aussi peu solidaire.

Les Gabonais ne sont donc qu’en rémission. Car, l’intensification et l’accélération des flux de marchandises et d’informations les exposent encore plus aux risques d’instabilité et d’effondrement.

 

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