Face à une épidémie de paludisme qui sévit au Gabon en ce moment de crise de panique causée par l’arrivée du coronavirus, la présence abondante des tas d’ordures ménagères jonchées dans les villes, des hautes herbes et des flaques d’eau qui longent les quartiers n’est plus admise. Il faut y remédier.
Dans ce cas, avec l’incivisme des populations, il est recommandé d’éradiquer le moindre déchet, aussi minime soit-il, qui existe dans les rues. Pour cela, les équipes de nettoyage doivent procéder au curage des caniveaux, des canalisations d’eau ; ramasser les poubelles ; faire couper les herbes.
De même, il est préconisé d’utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticides et de recourir à la pulvérisation d’insecticides régulièrement à l’intérieur des habitations. A travers un voile imbibé d’insecticides comme protection physique, ils aident à diminuer les contacts entre le moustique et l’homme. Par contre, la pulvérisation des insecticides consiste à vaporiser un produit chimique anti-moustique dans les maisons.
Par ailleurs, les recours aux vaccins et aux antipaludiques sont des moyens de prévention contre les épidémies de paludisme. La prise des antipaludiques fait référence à la chimioprophylaxie qui supprime le stade sanguin de l’infection palustre ; au traitement préventif irrégulier à la sulfadoxine-pyriméthamine conseillé pour les femmes enceintes. Il y a aussi la chimioprévention qui prévoit l’administration d’un mois d’amodiaquine chez les enfants au cours des périodes de forte transmission.
La vitesse à laquelle se répartit le coronavirus est comparée à la stabilité du paludisme. Autrement dit on observe toujours une visibilité des deux maladies jusqu’à présent. Ainsi, il serait judicieux de développer et de suivre constamment l’efficacité des antipaludiques car le paludisme se rapproche du Covid-19 par des symptômes similaires tels que : la fièvre, les maux de tête.