
L’agence gabonaise de normalisation (AGANOR) a organisé récemment, une série de séminaires d’information, de sensibilisations et de vulgarisation de l’usage des normes Gabonaises applicables dans la filière agroalimentaire.
C’est la ministre de l’industrie et de l’entreprenariat, Carmen NDAO qui a lancée, dès lundi 15 avril, une série de conclaves, en présence des représentants d’organismes internationaux, des directeurs généraux du secteur public et privé et de la société civile à l’immeuble Arambo de Libreville. Ces rencontres ont été axées sur l’usage des normes Gabonaises dans les secteurs du tourisme, des BTP, des travaux publics et de l’agroalimentaire.
D’entrée de jeu, le membre du gouvernement a fait part de l’opportunité offerte de débattre du rôle des normes, des règlements techniques et d’évaluation de la conformité ainsi que de leur utilisation au sein des organismes. Carmen NDAO a rappelé à l’assistance que « Le chef de l’Etat a fait le pari de la diversification en sortant le pays de l’ère de l’économie de rente pour passer à celle de l’industrialisation productive et compétitive, créatrices de richesses et d’emplois décents et durables, parce qu’il a bien comprit que c’est la condition de la stabilité sociale et de l’autonomie des populations ».
Le terme « évaluation de la conformité » défini comme composante de l’infrastructure de qualité, est, selon la ministre, « Une démonstration que des exigences spécifiées relatives à un produit, processus, systèmes, personne ou organismes non respectées ». Ainsi, l’implication technique des autres agences telles que l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire ( AGASA) , la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), l’Office gabonaise de la propriété intellectuelle (OGAPI), l’Agence nationale des grands travaux et d’infrastructure (ANGTI) et l’Agence gabonaise du tourisme ( AGATOUR) va-t-elle permettre une meilleure vulgarisation et une bonne sensibilisation dans leurs opérations de contrôle du secteur agroalimentaire dont ils sont issus.
A terme, trois objectifs sont escomptés. D’abord l’amélioration de la qualité des biens et services locaux et importés, ensuite le renforcement du cadre législatif et normative nationale et, enfin, la clarification du rôle des intervenants dans le contrôle qualité et sanitaires. Les dirigeants d’entreprises et autres acteurs économiques sont conviés à l’application de ces normes et à mettre sur le marché des produits conformes afin de répondre aux demandes croissants d’une clientèle très exigeante.