A l’école Urbaine, Bonjean Ondo rencontre Paulin Obame-Nguemam Germain Mba, Felicien Rekaty Makaga dit Ambigat, Laurent Minko, Franck Ossey […]. En 1947, les premiers boursiers gabonais quittent le pays pour la France. Le Lycée Michel Montaigne de Bordeaux accueille Paulin Obame Nguema, Germain Mba, François Tchoungui, Serge Gassita. En 1948, la deuxième vague de boursiers gabonais composée de François Do Marcolino, Sipamio Berre, Monday Ossey, Chambrier Eloi dit « Potcho ».
Le 10 septembre 1948, le jeune Ondo embarque à bord du paquebot « Cap Saint Jacques » à destination de Bordeaux pour poursuivre ses études, aux frais de ses parents au Lycee Michel Montaigne où il retrouve la promotion 1947, tandis que ses compagnons Monday Ossey et Eloi Chambrier entrent au lycée Michelet à Vanves, près de Paris. Une autre vague lui succèdera en 1949, laquelle sera composée de Jean Engone, Roger Okowa, Noel Gassita, Paul Okoumba, Aloïse Poaty; ils seront envoyés à Chateauroux [….]. La formation des futurs cadres s’est faite dès 1946 et 1947 et s’est poursuivie de manière régulière tout au long de la décennie 1950 […] Ces Gabonais ont pour noms et prénoms : Léon Augé, Pierre Avandjo, Gilbert Avika, Moktar Abdoulaye Mbingt, Gaston Buka-bu-Nziengui, Laurent Biffot, Corneille Biffot, Joseph Boussougou, François Boussougou-Boussougou, Charles Biteghe, Jacques Biyogo, François Do Marcolino, Jean Engone, Gilbert Etoh, Pierre Eyeghet, Pierre Simon Ebane, Bernard Djohou-Bouma, Ernest Essongué, Stanislas Ewore, Pierre Fanguinovény, Edmond Fausther, Serge Gassita, Noël Gassita, Amédée Issembé, Jean-Marie Idounda, Maurice Diouf, Henri Diouf, Alexandre Kory, Emile Kassa-Mapsi, Jacques Libizangomo Joumas, Joseph Koumba, Louis Lapeby, Eugène Magaya, Valentin Mihindou-mi-Nzamba, Denis Mahanga, Philippe Maury, Hervé Moutsinga, Monday Ossey, Edouard Mounanga, Germain Mba Nguema, Jean-Pierre Nzoghe Ngeuma; Roger Okowa, Bonjean-François Ndong ondo, Paul Ossinga, Aloïse Poaty, Eloi Rahandi Chambrier, Pierre-Claver Revendine, Alexis Roussemond, Sipamio-Berre, François Xavier Tchoungui, Elisabeth Jobet, Jeanne Okowa, Jeanne Moreau, Adele Sajoux (Tchaki) […] ».
Extrait tiré du livre « Au service de l’Etat » par Bonjean Ondo.
Ce livre est paru aux Editions du Silence en 2002. Il raconte quelques belles pages d’une époque qui a fait naître de grands destins.
Au moment où nous proposons de relire quelques lignes de ce livre, Noël Gassita qui était l’un des derniers témoins de cette époque s’est échappé. Paulin Obame Nguema et Martin Djohou-Bouma restent sans doute les seuls à pouvoir encore parler de ces années 40 et 50.
Par Mba Sampérode, journaliste gabonais
