Mise à la porte de l’Agence Gabonaise de Presse(AGP), depuis décembre 2017, sur décision du ministre de la communication de l’époque Alain Claude Bilie By Nze et mise en pratique par l’administrateur provisoire Fidel Biteghe, malheureusement les anciens agents attendent toujours de rentrer en possession de leur droit.
Voilà près de 10 mois que les pères et mères de famille sont en attente d’une réponse du ministère et de l’administrateur provisoire Fidel Biteghe sur la question du paiement de leurs droits légaux qui auraient déjà été calculés par l’inspecteur du travail.
» Nous sommes près d’une cinquantaine d’agents qui avons été mise à la porte par les responsables de l’AGP suite aux difficultés financières que connait la maison l’Etat ne pouvant plus assumer certaines charges et a pris la mesure de se séparer des agents sous contrat privé » a précisé un ancien journaliste de l’AGP.
» A quelques heures de la rentrée de classe nous ne savons pas par où commencé n’ayant plus de revenus et subissons le silence complice du ministère et des dirigeants de l’AGP alors que nous ne voulons que ce qui nous revient de droit » a ajouté la même source.
Il s’agit en effet, des journalistes, des techniciens et dames de ménages qui pour la plupart était sous contrat privé avec l’AGP qui réclament leurs droits légaux et 7 mois de salaire impayés et l’on compte parmi des pré-retraites qui ne savent même s’ils percevront leur pension.
La situation qu’a connue récemment notre confère de Radio Gabon devrait plutôt interpeller les responsables de l’AGP avant que d’enregistrer un second cas de décès dans le monde de la communication.
» Nous sommes fatigués de remplir les demandes d’audiences au cabinet du ministre toujours pas de suite nous demandons juste notre argent à l’AGP ».