Le syndicat rappelle en outre qu’en date du 27 novembre 2024, à la demande des salariés, un préavis de grève avait été déposé sur la table du Directeur Général de la société SATRAM. A l’expiration dudit préavis, le 7 décembre 2024, les travailleurs ont opté pour un report de la grève afin de donner aux parties toutes les chances d’aboutir à un consensus.
L’invitation à la rencontre initiée par l’inspecteur spécial des Portes et Rades ( ISPRA) n’est parvenue aux parties que plusieurs jours après l’expiration du préavis, a indiqué le secrétaire Général Adjoint du SEERPAC, Wilfrid MIMBADJI qui soutient que malgré les multiples relances faites par le syndicat à l’ISPRA, » cette dernière a visiblement choisi de ne point convoquer à nouveau les parties pour poursuivre les échanges fragilisant ainsi davantage le climat social déjà délétère au sein de l’entreprise ».
Et d’ajouter que « le SEERPAC pourrait considérer l’attitude affichée par l’ISPRA dans ce conflit comme un parti pris en faveur de l’employeur au détriment des revendications justes de la partie salariale ».
Les activités à SATRAM ont repris timidement depuis environ cinq (05) mois. Depuis lors les arriérés supplémentaires des salaires ont été cumulés s’ajoutant aux précédents pour lesquels les employés étaient déjà en grève de 2019 à 2024.
Dans tous les cas, les employés ont choisi de prendre leurs responsabilités dans les prochains jours en allant en grève illimitée si les plus hautes autorités ne prennent pas une décision forte en conviant les parties à une tentative de conciliation.