Les détenus de la prison centrale de Libreville privés de leurs droits.

Les droits des personnes prévenues ou condamnées de la prison centrale de Libreville sont bafoués. L’administration pénitencier fait fi des griefs portés contre elle.

En effet, ces détenus ont des droits qu’ils ignorent parfois avoir. En cause, le manque de communication entre les tenants du centre pénitencier avec les prisonniers sur leurs droits, et le manque de moyens de la prison centrale de Libreville qui, ne peut pas toujours les appliquer. Car, comment comprendre la note de service en date du 18 mai du commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le général Jean Germain Effayong-Onong, qui confirme l’interdiction des visites aux personnes détenues ? Même si l’administration pénitentiaire adapte les consignes en fonction des mesures gouvernementales force est de constater que les personnes détenues ont des droits, tout autant que leurs proches. L’absence de test Covid-19 ne peut expliquer la-non délivrance de permis de communiquer de l’administration pénitentiaire. Cette décision est motivée par la peur de l’opinion publique, qui serait touchée si l’épidémie se propageait aux anciens, mais ne semble pas choquée qu’ils puissent  mourir par isolement.

Aussi, le juge d’instruction ne peut refuser un permis de visite à un membre de la famille du détenu que par une décision spéciale et motivée par rapport aux nécessités de l’instruction. En cas de refus, les membres de la famille peuvent faire un recours après la notification de la décision.

Il serait judicieux que la prison centrale de Libreville mette à disposition un règlement intérieur du centre pénitencier qui détermine les droits et devoirs du détenu, mais que le Ministère de la Justice fasse preuve de célérité l’administration pénitentiaire et en même temps d’empathie en vers les détenus.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *