Ce lundi 14 septembre 2020, un membre du collectif a été transporté d’urgence à l’hôpital. C’est la 2e personne. Lundi dernier c’est une autre déflatée, Blanche Bignoumba actuellement sur perfusion, qui avait inauguré ce funeste bilan.
En effet, la consœur est arrivée, ce lundi matin quelque peut marquer vu les conditions dans lesquelles elle vit actuellement, avec son anémie diagnostiquée la semaine dernière. L’anémie qui est problème de santé qui se caractérise par le manque de globules rouges (sang). Malgré ce handicap certain, elle a tenu à faire le déplacement afin d’être présent au niveau du Trésor.
Mais ce matin, malgré sa détermination, son état de fatigue était perceptible. Et c’est donc pendant le reportage réalisé par les confrères de Télé Africa, qu’elle s’est soudainement écroulée. Elle n’avait pas mangé depuis le matin avec un tel état de santé, ni prit ses médicaments. Quoi de plus logique qu’elle s’effondre.
Ceci pour dire que la situation est compliquée, voire même critique chez les déflatés des anciens agents de l’AGP qui rappelle le contexte de cette période, marquée par les puissantes mobilisations unitaires, pour contester le traitement du Trésor Public largement rejeté par une forte majorité des confrères.
L’entêtement des responsables de cette institution à refuser de donner une date précise de paiement des droits de ces journalistes à l’abandon est rédhibitoire, pourtant il leur avait été promis d’être payé après les fonctionnaires, la main-d’œuvre non-permanente et les retraités de la fonction publique, même après le passage le 10 septembre des étudiants. Cette situation ne peut faire oublier aux Gabonais le caractère brutal de ce désintérêt qui demeure injuste et inefficace.
C’est le signe que les déflatés sont à l’offensive et qu’ils entendent bien gagner par la mobilisation ce que leur refuse le Trésor Public.