Les coupés coupés, une viande beaucoup appréciée des consommateurs.

La viande de  Bœuf cuit à l’étouffer ou à la grillade, un aliment  qui attire beaucoup de convoitise est devenu de nos jours très chers. Communément appelé coupés coupés les populations en raffolent malgré le fait que la quantité servie diminue au fil des années sans pourtant comprendre réellement pourquoi.

 En effet, le bœuf consommé au Gabon provient en grande partie du Cameroun. Les bœufs sont acheminés à Libreville et dans d’autres capitales provinciales  dans de grands camions. Le prix d’un bœuf de deux ans varie entre 130.000f  CFA et 150.000 f CFA. Les plus gros sont entre 300.000f CFA  et 400.000f CFA au Cameroun.

Revendue au Gabon, le bœuf  de 150.000 FCFA  coûte environ 650.000f CFA. Le plus gros va entre 800.000 f CFA et 1000.000f CFA  voire plus et cela en fonction des périodes. Il est évident que le bœuf entier coûte cher c’est la raison pour laquelle beaucoup de commerçants se réunissent souvent en petit collectif pour en acheter. Ce qui allège leur pouvoir d’achat et leur revient moins lourd dans le sens financier.

Cependant rien n’explique pas véritablement le fait que la quantité de viande de coupés -coupés rétrécisse autant.  En 1992, dans la capitale de Libreville avec 300f CFA on pouvait bien consommer ces coupés- coupés accompagnés du pain. Malheureusement on n’en dira pas autant de nos jours où certains coupés men exigent leur prix à partir de 1000 f CFA. Et ceux qui essayent de faire à partir de 500f CFA la portion même un bébé de 12 mois ne saurait être rassasié. Donc pour un adulte qui voudrait prendre un bon petit déjeuner le matin avant d’attaquer sa journée de travail, se verra dépenser 2000 f CFA pour « bien caler son estomac »

Sur la question de savoir pourquoi la portion est si petite, un restaurateur de cette viande dira que le bœuf est devenu trop cher. Et « qu’il y a aussi des tracasseries du voyage surtout la douane et les postes de contrôle »  relate un grossiste. Il est regrettable de voir que certains gabonais ne peuvent plus s’approcher découpés coupés et préfèrent se rabattre chez des brasseurs des ailes de poulet afin de  trouver leur compte.

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