Depuis l’annonce du communiqué numéro 13 du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), plusieurs jeunes chômeurs ont soumis leurs dossiers à la Fonction publique et à d’autres administrations. Cependant, ces derniers expriment leur inquiétude face à l’absence de retours concrets. Selon eux, la lenteur administrative constitue un frein à leurs aspirations professionnelles et à la matérialisation des engagements pris par les dirigeants.
Lors de ce rassemblement, le porte-parole du mouvement, Axel Kombila Kombila, a rappelé les mesures prises par le chef de l’État en matière d’emploi et d’entrepreneuriat. « Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a offert des postes budgétaires et encouragé l’ouverture d’entreprises. À ce jour, nous avons lancé une quarantaine d’entreprises », a-t-il déclaré. Cependant, il a également souligné qu’aucune action concrète n’a été entreprise pour répondre de manière significative aux besoins des chômeurs.
Les membres du MNCG ont également évoqué les promesses faites par les autorités de la transition. Selon eux, le chef de l’État avait affirmé que l’armée avait pour rôle de redonner leur dignité aux populations lésées par les administrations et les tribunaux. « Nous avons aussi droit à la dignité », ont-ils clamé, insistant sur l’urgence de mesures efficaces pour résoudre la crise du chômage au Gabon.
Cette mobilisation souligne l’impatience croissante des jeunes face à l’inaction perçue des autorités. En interpellant directement le Président de la Transition, les chômeurs gabonais souhaitent non seulement attirer l’attention sur leurs conditions, mais aussi obtenir des réponses claires et des actions concrètes pour améliorer leur situation.