Les auteurs de la chute d’Ali Bongo par Petit- Lambert Ovono

Les causes de la chute d’Ali-Bongo et de son pouvoir PDG sont nombreuses et connues. Il y a d’abord la désaffection du peuple envers les Bongo, leur parti le PDG, et leur pouvoir. La pauvreté et la misère des populations, la mauvaise gouvernance, la présence de la légion étrangère, les détournements massifs des derniers publics, les injustices, et par-dessus tout le maintien au pouvoir par la force suite aux bidouillages perpétrés par l’ancienne Cour Constitutionnelle alors qu’Ali et sa clique n’ont jamais honnêtement remporté une élection dans les urnes, mais les ont toujours perdues.

Parmi toutes ces causes, l’arrogance des PDGISTES, leur insensibilité devant la misère des gabonais faisaient le lit de la colère, de la haine et de la rancœur des populations. Les populations étaient si mécontentes qu’elles étaient prêtes à remplacer Ali Bongo même par un chien.

Mais là où cette arrogance énervait plus les gabonais, c’est lorsque les médias diffusaient les images de ces tortionnaires à l’exemple des Marie Madeleine Mborantsouo, Rose Ossouka Raponda, Faustin Boukoubi, Sylvia Bongo Valentin,  Oceni Ossa, Noureddine Bongo, Yan Ngoulou, Jessi Ella Ekogha, Mvouradjami, Steeve Ndzeko Diecko, Franck Nguema, Guy Patrick Obiang Ndong et bien entendu le sulfureux Alain Claude Bilie-By-Nze.
Malgré la pauvreté, voir l’image de ces personnages dans les médias ajoutait à la répulsion de l’image d’Ali Bongo lui-même qui ne suscitait aucune pitié de la part des gabonais. Tout juste souhaitait-on qu’il quitte le pouvoir et qu’il disparaisse à jamais.

Mais tant que ces gens limitaient leurs agissements aux orgies et aux simples mondanités, et même aux tripatouillages des élections, les militaires fermaient les yeux.
Mais c’est en caressant le projet d’installer Nourredine au pouvoir, que la bande à Sylvia, et leurs collégiens du bord de Mer, concepteurs du projet qu’ils ont fait et qu’ils désiraient faire aboutir par Alain Claude Bilie-By-Nze, à travers les élections générales bâclées, que les militaires ont décidé d’agir.

Aussi, Ali Bongo va être déchu en raison de préoccupations sérieuses concernant les pratiques de succession.

Ses collaborateurs, membres de la Young Teame préparaient son fils à lui succéder, ce qui aurait violé les principes de la démocratie Bongoenne et même le semblant de transparence servi au peuple gabonais. Ces pratiques ont attiré l’attention des militaires, qui ont perçu ce comportement comme un risque pour la stabilité et la sécurité nationales.

Les militaires ont décidé d’intervenir et ont mené une action visant à déposer le président en fonction. Cela peut être vu comme une mesure destinée à protéger l’intérêt supérieur de la nation et à garantir que les règles démocratiques soient respectées.

Il convient de noter que la manière dont les militaires ont agi et les motifs derrière leur intervention peuvent être sujets à débat. Cependant, la situation souligne l’importance de la transparence, de la responsabilité et de l’éthique au sein des institutions politiques et militaires pour garantir la stabilité et le bien-être du pays.

Sans forcément chercher à regler les comptes aux auteurs de la chute d’Ali Bongo, le CTRI doit se souvenir que leur héroïsme appelle à la mise en place d’une commission vérité, justice et réparation sans laquelle , aucune réconciliation durable n’est possible, car les victimes ont besoin de comprendre pourquoi.

C’est sur ces mots que nous souhaitons nos vœux de bonne et Heureuse année à tous les membres du CTRI en tête desquels se trouve le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, président de la Transition, Président de la République, chef de l’État.
Bonne et heureuse année 2024.

Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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