Le vocabulaire tribaliste doit cesser

Les réactions qui interviennent suite aux nominations du dernier conseil des ministres prouvent que beaucoup de nos compatriotes n’ont pas encore compris le fonctionnement de l’État. Ces réactions ne s’appuient que sur la filiation, l’origine départementale, provinciale et ethnique des personnes promues, ignorant que l’administration est impersonnelle.
Tout en nous appelant à la retenue, à la sérénité et à la paix, je voudrais inviter chacune et chacun à juger les personnes nommées et promues dans la haute administration en prenant en compte les critères suivants :
1. La Compétence : il s’agit d’évaluer si les fonctionnaires nommés possèdent les qualifications professionnelles et les compétences requises pour occuper leur poste et mener à bien leurs missions.
2. L’Expérience : il s’agit de considérer le parcours professionnel des fonctionnaires, leur expérience précédente dans des postes similaires ou dans des secteurs pertinents.
3. L’ Intégrité : il s’agit d’évaluer l’éthique et la probité des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions, en s’assurant qu’ils agissent de manière éthique, transparente, et dans l’intérêt du public.
4. La Performance : il faut mesurer les résultats obtenus par les fonctionnaires nommés dans l’exercice de leurs fonctions, en évaluant leur capacité à atteindre les objectifs fixés et à fournir des résultats tangibles.
5. Le Leadership : il s’agit d’observer la capacité des fonctionnaires à exercer un leadership efficace, à prendre des décisions avisées, à mobiliser et à motiver leur équipe, ainsi qu’à gérer les ressources et les budgets de manière efficiente.
6. La Capacité à innover : il s’agit de considérer la capacité des fonctionnaires nommés à proposer et à mettre en œuvre des idées nouvelles, des initiatives innovantes et des réformes visant à améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration.
7. La Communication et la collaboration : il s’agit d’évaluer les compétences en communication des fonctionnaires nommés, leur capacité à travailler en équipe, à faciliter le dialogue et la collaboration entre les acteurs et les parties prenantes.
Pour cela, il convient de mettre en place des mécanismes d’évaluation réguliers, tels que des évaluations de performance formelles, des enquêtes de satisfaction des usagers ou des audits, pour veiller à ce que les fonctionnaires nommés et promus dans la haute administration soient tenus responsables de leurs actions et de leurs résultats.
C’est en rendant public ces rapports d’évaluation que cesseront les critiques et les accusations portant sur la corruption, l’impunité, la mauvaise gouvernance, le tribalisme…qui ont fait tant de mal aux Gabonais et au Gabon.

PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL ONG

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