Le retour des activités socio éducatives

Après plusieurs années d’absence, les activités socio-éducatives ont repris au Gabon sous l’impulsion de la ministre de l’Éducation nationale chargée de l’éducation civique, Camélia Ntoutoume Leclercq.

Le lancement officiel a eu lieu le jeudi 27 février à Libreville en présence des chefs d’établissements, des élèves des lycées et collèges, ainsi que des autorités académiques.

Cette relance s’inscrit dans le cadre de la décision numéro 0111-MELFPFC du 25 octobre 2024, qui établit le calendrier des activités socio-éducatives pour l’année en cours.

Ces jeux, autrefois connus sous le nom de jeux de l’OGSSU, visent à faire de l’école un lieu d’apprentissage global, mêlant savoir académique, formation civique et engagement social. Fortuné Nguéma Owone, directeur de l’Académie Provinciale de l’Estuaire, a souligné l’importance de cette initiative, affirmant qu’elle confère une dimension nouvelle à l’éducation en mettant en avant les talents et la créativité des apprenants. Cette édition marque une nouveauté avec l’inclusion des élèves du primaire, autrefois exclus de ces activités.

La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par un défilé des établissements du primaire et du secondaire, ainsi que par diverses prestations culturelles et artistiques, notamment des sketchs et des danses traditionnelles. Les activités sportives ont également occupé une place centrale, avec des matchs de football opposant d’abord des équipes du primaire, puis le CES Jean Hilaire Aubame Eyegué et le lycée de Montalier, tous deux issus de la circonscription Est.

La ministre Camélia Ntoutoume Leclercq s’est réjouie du succès de cet événement, mettant en avant la nécessité de tels espaces d’expression pour les jeunes. Elle a rappelé que cette relance répond à une volonté politique forte du chef de l’État, qui place l’éducation et la formation au cœur de ses priorités.

Ce retour des activités socio-éducatives constitue ainsi un véritable levier de valorisation des talents sportifs, artistiques et culturels, contribuant à une formation plus équilibrée et épanouissante des jeunes Gabonais.

Paul Essonne

Journaliste

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