Le Président Macky Sall et les droits humains.

« Nous avons notre code de la famille, notre  culture, notre civilisation, il faut que les gens apprennent aussi à respecter nos croyances et nos convictions. Au nom de quoi, on doit penser qu’ailleurs, l’homosexualité doit être dépénalisé que ça doit être une loi universelle ? Il faut respecter le droit de chaque peuple, et ce peuple doit définir sa propre législation » a déclaré le Président Sénégalais Macky Sall sur la chaîne de télévision Française « Itélé » lors de son passage à Paris.

Pour le Président Sénégalais, il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit au peuple Africain, avant de reconnaître qu’il y a des homosexuels au Sénégal et ils sont libres de faire ce qu’ils veulent mais en respectant  la sensibilité des uns et des autres. Il faut aussi avoir la modestie de reconnaître que tous les pays ne se ressemblent pas, ils n’ont pas les mêmes  histoires, les mêmes évolutions, car chaque pays a son propre métabolisme.

Ainsi, si la question de la liberté de la dépénalisation de l’homosexualité se pose en France la question a été réglée par une loi, ailleurs ça prend beaucoup de temps. Il faut essayer de transférer ces problèmes de société. Chaque société doit avoir son interprétation de l’homosexualité selon ses capacités. « Personnellement, je pense que les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent ça les engagent, mais ils n’ont pas la liberté d’imposer aux autres ce qu’ils sont. Voilà le problème ! S’ils sont homosexuels, c’est leur problème, ce n’est pas le miens. Mais pourquoi vouloir imposer à tout le monde la banalisation de l’homosexualité, à travers notamment des parades et autres. Il y aura incontestablement des conflits et autres antagonismes ».

S’agissant de la question du droit d’avortement, il y a une nette amélioration a conclu le Président Sénégalais Macky Sall « le droit d’avortement est abordé chez nous et d’ailleurs. Il y a des évolutions positives dans le sens où pour certains cas de viols et d’incestes,  l’avortement doit être autorisé. Nous sommes en réflexion et en discussion avec la société civile et les mouvements de femmes qui travaillent beaucoup dans ce domaine, sans oublier les chefs religieux qui ont un mot à dire sur la question ».

Obone Flore

Journaliste

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