Voilà une preuve de plus que le Parti démocratique gabonais(PDG), est vraiment à l’origine du malheur des Gabonais au regard du document signé du Ministre délégué aux Eaux et Forêts, Charles Mve Ellah datant du 27 mai 2021, dans lequel il va prendre la décision d’ériger le siège permanent du Parti Démocratique Gabonais (PDG), dans les locaux de l’aéroport de Bitam.
Ledit document premièrement ne devait pas porter le sceau du gouvernement mais celui du PDG, Charles Mve Ellah voulait montrer par là que le désordre au Gabon c’est le PDG. Ce parti au pouvoir dont les militants occupent toutes les arcanes des institutions du pays en commençant par la présidence de la République, la Cours Constitutionnelle, le Senat, l’Assemblée Nationale, les ministères, les Mairies des communes, les directions générales, et autres, sont pourtant incapable d’apporter un mieux être au peuple. Les populations n’ont de l’importance à leurs yeux qu’en périodes électorales notamment lors des élections locales, municipales, présidentielles où même lors des tournées parlementaires et autres campagnes de sensibilisation. D’ailleurs, ces vacances parlementaires sont une occasion de voir les Gabonais criés famine en attendant des kits alimentaires qu’ils obtiendront après le discours soit du Député, du Sénateur où du Ministre du Parti démocratique Gabonais. Quelle souffrance rien pour avoir quelques morceaux de viande !
Comment un intellectuel comme Eric Dodo Bounguendza, secrétaire général du PDG à réussi à se faire avoir par le camarade Charles Mve Ellah ? Un jour ou l’autre, le PDG rendra des comptes au regard de l’ingratitude, de la frustration et des humiliations. Honte à cette minorité qui s’accapare des richesses du pays, comme si c’était la propriété de leur famille.
L’on espère tout simplement que la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) fera son travail pour essayer d’enrayer ce désordre qui s’est installé au plus haut sommet de l’Etat. A Charles Mve Ellah d’exercer un sursaut d’orgueil et de démissionner, afin de se rendre à la justice du pays.