Le micro vecteur de propagation du Covid-19, le COPIL et ses manquements.

La déclaration de Julien Nkoghe Bekale, par ailleurs premier ministre et président du comité d’organisation du Copil à l’immeuble Arambo de Libreville le vendredi 10 avril dernier, à montrer une fois de plus les manquements du COPIL par ce geste gênant qui montrait bien comment une personne venait nettoyé le micro après le passage des membres du gouvernement et même le premier ministre n’a pas échapper à cette vilaine manière de faire et cela en direct.

Conscient que le micro peut être un vecteur de propagation du coronavirus, Nkoghe Bekale et son comité semblent ignorés les règles élémentaires de bases en matière d’hygiène, qui est la base de toute les conditions hygiéniques. Ils auraient dû mettre en place un fonds pour l’achat des micros, environs cinq à six selon le passage des intervenants, au lieu d’assister au nettoyage du micro en direct sur Gabon 24. Il ne manquait plus que de l’eau et du savon pour procéder au lavage de l’unique micro ce jour-là à Arambo.

Le constat qui se dégage, laisse entrevoir que les ministres qui se sont succéder y compris le premier ministre Julien Nkoghe Bekale, que certainement l’un des intervenants à le coronavirus et qu’il ne fallait pas qu’il contamine les autres. A la limite, les ministres auraient pu intervenir avec leurs bavettes. Certainement qu’il n’y en avait pas assez, malgré les dons en matériel médical des opérateurs économiques, pire ses ministres n’avaient même pas des gants. Ceci entrainant cela, on est à même d’en déduire que le COPIL est loin de freiner la propagation du Covid-19, car faisant fi des mesures barrières d’où certainement la montée vertigineuse des cas du coronavirus au Gabon. Un peu de sérieux mesdames et messieurs !

Obone Flore

Journaliste

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