C’est une véritable chasse à l’homme noir que l’on vit en ce début d’année 2023, avec des images qui défilent sur internet.
Le premier préjudice a lieu au Maroc, où des agents marocains tabassent un Sénégalais dans un aéroport. Une attitude qui n’honore nullement les Africains, démontrant qu’ils ont la boue à la place du cerveau. Malheureusement, la Tunisie vient confirmer ce triste constat. Dans ce pays, depuis quelques jours, un discours haineux et raciste anti-migrant est propagé depuis le sommet de l’Etat, et il en résulte une véritable chasse à l’homme noir.
« Et si dans les pays subsahariens, on se mettait à réagir en poursuivant les Tunisiens et les Marocains pour leur infliger une correction au niveau des fesses avec un bon tuyau rouge. Quelle serait la réaction de nos dirigeants qui jusque-là sont muets ? Et quelle serait la réaction des autorités de ces deux pays ? » S’interroge Alain Pierre.
Qu’attendent les gouvernements africains pour convoquer les ambassadeurs de Tunisie et du Maroc afin d’exiger la cessation de ces brutalités ? Lorsqu’ il s’agit de protéger les intérêts des Occidentaux, on voit par exemple la CEDEAO et l’Union africaine s’agiter comme des bonnes demoiselles à la recherche des hommes. Mais quand il agit des peuples africains, il n’y a plus personne pour parler ou agir. Ce manque de solidarité des dirigeants africains démontre leur cupidité à travers la recherche des intérêts de tous bords.
Parmi les victimes de cette forme de racisme, on parle d’une compatriote blessée en Tunisie. Malheureusement, c’est le silence de cathédrale du coté du gouvernement d’Alain-Claude Bilie By Nzé, où les deux ministres délégués des Affaires Etrangères passent leur temps à se disputer le leadership.
Visiblement, la CEDEAO et l’UA ne sont que des valets de l’Union Européenne.