Le harcèlement en milieu scolaire, une affaire de tous.

A l’occasion de la journée internationale contre le harcèlement scolaire, un phénomène d’actualité, un fléau mondial qui n’épargne ni la jeune fille, ni le jeune garçon, commémoré le jeudi 8 novembre dernier, le ministre de l’éducation nationale en répondant à l’invitation de l’association Cri de cœur, a réitéré la volonté du gouvernement gabonais à tout mettre en œuvre pour protéger les plus faibles.

La journée destinée à évaluer les efforts déployés pour répondre aux problèmes du harcèlement auxquels font face les élèves dans les lycées et collèges, organisée ce jeudi par l’association Cri de cœur au Lycée Paul Indjendje Gondjout, a été l’occasion pour le ministre Francis Nkea de rassurer le corps professoral, les apprenants et les parents d’élèves présent à cette cérémonie quant à la volonté des autorités de mettre un terme à ce phénomène.

«Je voudrais vous rassurer que notre gouvernement est conscient que le harcèlement peut être partout et peut littéralement ruiner la vie de nos enfants. Combattre le harcèlement, c’est aussi prévenir en luttant contre tout ce qui peut conduire un enfant à ne pas respecter son camarade. Chacun a une place et chacun apprend à se respecter en respectant l’autre », a-t-il expliqué.

En effet, selon les sondages, un élève sur dix est victime de harcèlement scolaire. Les formes de harcèlement évoluerait en particulier avec le cyber harcèlement, mais ferait toujours autant de dégâts dans la vie des jeunes concernés. Pour les espères, les violences insidieuses blessent psychologiquement, voire détruisent durablement ces enfants et ces adolescents et par la suite bouleversent les familles.

«Le harcèlement scolaire sous toutes ces formes nous interpelle tous. Car de nombreux enfants en sont non seulement victimes, mais tout élève est une potentielle cible. Nous sommes de plus en plus face à une tragédie à laquelle il convient d’apporter des solutions fortes et durable pour éviter que la réussite scolaire, l’épanouissement moral et intellectuel de nos enfants qui en sont victimes, ne soient totalement entravés», a déclaré la président de l’association Crie de cœur, Florence Nguembet.

Dans l’optique de prévenir à l’avenir ce phénomène, le ministre de l’Education nationale a instruit tous les responsables d’établissements, les chefs de circonscription et les directeurs d’académie provinciaux à tout mettre en œuvre et à proposer un mécanisme pour recevoir et écouter tous ceux qui ont le sentiment d’être harcelé, afin que les coupables soient punis et que les victimes trouvent en cette structure, un cadre d’écoute et de conseils. «Il est par conséquent à mon avis très important que les témoins du harcèlement brisent le silence et viennent en aide aux victimes», a-t-il conclu.

Chimène Okome

Journaliste

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