Ce 30 avril 2025, le Gabon a officiellement réintégré l’Union Africaine au terme de la 1277è Réunion du Conseil de Paix et de Sécurité qui s’est tenue au siège de cette instance, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Cette décision historique consacre ainsi une victoire majeure de la transition gabonaise, conduite par Brice Clotaire Oligui Nguema, nouvellement élu à la tête du pays, après un scrutin dont les observateurs internationaux ont salué la transparence et la bonne organisation.
Depuis plusieurs mois, l’exécutif gabonais a multiplié les signaux d’ouverture : consultations politiques, engagements pour une nouvelle Constitution, planification d’élections libres en 2025… Ces avancées ont convaincu les instances de l’UA, malgré les appels persistants à la vigilance de la part de la société civile et de certains partenaires internationaux. « Le chemin reste long, mais cette levée de suspension est un encouragement à poursuivre les réformes avec sérieux et transparence », souligne une source diplomatique africaine proche du dossier.
Avec cette réintégration, le Gabon devra désormais prouver que son retour n’est pas une manœuvre diplomatique, mais le reflet d’une volonté réelle de transformation politique. Le regard de l’Afrique, et du monde, reste tourné vers Libreville. Les prochains mois seront cruciaux pour asseoir la confiance regagnée et garantir que l’aspiration du peuple gabonais à la démocratie et à la stabilité ne soit pas trahie.
Le ministre des Mines se réjouit de ce pas décisif qui vient d’être franchi dans le cadre du retour du Gabon dans le concert des nations et lui ouvre par la même occasion des horizons divers en vue du renforcement de sa coopération avec les nations africaines, notamment dans le domaine minier.
La réintégration du Gabon dans le cercle panafricain n’est pas qu’un geste symbolique. Elle ouvre la voie à une reprise complète de la coopération diplomatique, économique et sécuritaire entre Libreville et les autres États membres. Pour les autorités de transition, cette décision représente une validation internationale des progrès accomplis vers une gouvernance inclusive, apaisée et tournée vers les réformes.