Le DG de la CPPF, Sorel ONGOLLO spolie la pension de Manomba Virginie épouse Manfoumbi.

Le constat fait aujourd’hui que le Directeur Général de la Caisse des pensions et prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF), Sorel ONGOLLO veut s’accaparer de la pension de Manomba Virginie épouse Manfoumbi dont l’actuel mandataire est sa fille Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine. Malheureusement, les enfants en sont les premières victimes.

En effet, ces orphelins méritent non seulement d’être entourés et sécurisés, mais ils méritent aussi  une attention particulière de la part du CPPF. Car, la loi 04/96 du 11 mars 1996 fixant le régime général des pensions de l’Etat est explicite, ce particulièrement dans son article 26 : droit prestation familiale et sociale d’un titulaire de pension, puis l’article 50 : pension orphelin et bonification, et l’article 53 : révision en cas d’erreurs matérielle, enfin l’article 54 : revalorisation des pensions lors de l’évolution de l’indice des prix en République Gabonaise. Sauf qu’aujourd’hui au contraire, Sorel ONGOLLO et les membres de son institution parmi lesquels la Déléguée provinciale de l’Estuaire Mme Judith Mengue, la Directrice de la communication Mme Huguette Mboumba, font la sourde oreille. Pourtant, il était question que la CPPF éclaire Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine, mandataire sur ses droits et devoir par rapport justement à la pension de sa mère Manomba Virginie épouse Manfoumbi.

Rappelons que la Directrice de la communication de la CPPF Mme Huguette Mboumba n’a pas effectuée le suivi du dossier, instruction pourtant du DG de l’institution. Meme la Déléguée provinciale de l’Estuaire Mme Judith Mengue qui a les pleins pouvoirs sur l’exécution des instructions du DG et la perception numéraire des pensions est restée impassible quant à l’issue favorable de cet imbroglio.

Force est de constater que rien n’a été mis à la disposition des enfants, c’est donc dans cette optique que Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine s’est muni d’outils juridiques pour mieux se défendre dans le cadre de la perception de la pension de son père. Même que les orphelins grâce à leur ténacité ont constitués leur dossier de succession qu’ils suivent avec minutie. Pourtant, les services de la fonction publique et du trésor public ont été saisie.

Historique des versements

Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de procéder à la révision du dossier de pension 18230/01 après des erreurs matérielles. D’abord lors du paiement de l’échéance du 31 janvier 2018 au 31 mars 2020, des erreurs manifestes existent concernant le rappel où il reste 27 mois. La PTO a été réduite à 15 035 francs CFA au lieu de 30 071 francs CFA alors qu’il y a deux enfants de moins de 21 ans. Les montants des allocations familiales, allocation salaire unique et allocations de rentrée scolaire n’ont pas été énuméré dans la synthèse de la pension. De combien sont les montants exactes ? Pourquoi les primes de revalorisation sont calculées à 9577 francs CFA au lieu de 10945 francs CFA, comme indiquer dans la synthèse ? Quel est l’article qui stipule qu’après le décès de leurs parents, les orphelins n’ont plus droit aux bonifications et allocations de rentrée scolaire ? Pourquoi dans le paiement de ce premier chèque rappel il y a une retenue pension de 2 841 925 francs CFA ? Et pourquoi a-t-elle été retirée sur les montants du paiement ? Que représente-t-elle ? Dans le rappel compte pension de 5 007 358 francs CFA. Quel en ai le décompte précis de rappel ?

Dossier synthèse de la pension

La question est donc: comment cette idée spoliatrice a pu germer ailleurs que dans une approche confiscatoire du gain du travail de la mère de Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine ? Car elle fait fi d’un fait incontestable: le montant des pensions est la contrepartie des efforts financiers tout au long d’une carrière professionnelle. La CPPF a-t-elle liquidé les droits de la pension de Manomba Virginie épouse Manfoumbi ? Disons-le tout net, ce sera à fond perdu. Le Directeur Général de la CPPF, Sorel ONGOLLO fait flèche de tout bois pour provoquer le trouble sinon le désordre. C’est une escroquerie du CPPF et une manipulation du mandataire de la pension Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine à courte vue.

Bien entendu, le temps venu, lorsque la nécessité de prendre en charge la dépendance des retraités viendra, l’État comptera sur leur pension que l’on aura réduite ? Comment peut-on être inconséquent et intellectuellement myope juste pour spolier une succession ? Retirer cette pension, c’est ce qui tue à petit feu chaque jour davantage depuis des années ces enfants étiolés. C’est ce qui mène à la marginalisation et pousse certains Gabonais dans la rue. Ils sont frustrés d’être rackettés et de ne plus percevoir la pension de la CPPF bientôt exsangue. La CPPF spolie donc ceux qui ont rempli leurs obligations et leur part de contrat.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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