Le CPPPL reçu en séance plénière par le Président de la HAC.

À la suite du communiqué publié par la Haute Autorité de la Communication (HAC) relatif à la situation administrative de nombreux médias en ligne, le Cercle des patrons de la presse privée en ligne (CPPPL) a été reçu en audience par le président de cette institution Germain NGOYO MOUSSAVOU.

Au menu des échanges figurait entre autres la problématique de régularisation des entreprises de presse nationale qui exerceraient selon les responsables de la HAC sans autorisation. Les patrons de la presse dans leur plaidoyer ont évoqué non seulement les difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment le caractère plus que répressif du Code de la communication, mais aussi le coût élevé des taxes qui constitue une entrave à l’exercice de leur activité.

Le Président de la HAC durant son intervention

En réponse aux sollicitations des patrons de la presse privée en ligne, le président de la Haute Autorité de la Communication a d’abord salué la démarche du CPPPL avant que de s’indigner de l’attitude de nombreux médias qui excellent dans la calomnie, l’injure ou le chantage. Une attitude qui n’honore nullement la profession, étant entendue que le métier de journaliste suggère une certaine probité morale.

Vue de quelques membres du CPPPL très attentifs durant les échanges

Par ailleurs, au cours de ces échanges qui ont ponctués cette audience, les patrons de la presse privée en ligne ont été édifiés sur les nombreux points d’ombre entourant le processus de régularisation des entreprises de presse. Un exercice pédagogique qui a largement été apprécié par les responsables des médias en ligne.

Autre point évoqué par les membres du CPPPL, celui du délai requis pour la régularisation administrative de leurs entreprises respectives, un délai qui devait expirer cette fin de mois de novembre. Toujours en quête de solutions justes et équitables favorisant l’émergence d’une classe d’hommes de média intègres, le président de la HAC a décidé de proroger la date du moratoire sollicité par les patrons de presse en ligne. Moratoire qui prend fin le 31 décembre prochain.

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