Le 16 avril 2025, le monde du football gabonais, africain et mondial a été bouleversé par la disparition tragique d’Aaron Boupendza, décédé à l’âge de 28 ans après une chute du 11e étage d’un immeuble en Chine. Depuis, une question persiste : pourquoi, près d’un mois plus tard, l’attaquant n’a-t-il toujours pas été inhumé ?
Selon les autorités chinoises, la chute de Boupendza a été qualifiée d’accidentelle, écartant toute piste criminelle. Des analyses de vidéosurveillance et des investigations sur les lieux du drame ont confirmé cette conclusion.
Le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema a exprimé sa profonde tristesse face à la perte de cet avant-centre de talent, soulignant l’importance de sa contribution au football national. Le ministre des Sports de l’époque, Patrick Barbera-Isaac, a également salué la mémoire de Boupendza, le qualifiant « d’athlète d’exception » qui a su porter haut les couleurs nationales.
Cependant, depuis le changement à la tête du ministère des Sports, les engagements pris pour organiser un hommage national semblent ne pas avoir été suivis d’effet. La nouvelle ministre, Armande Longo a rendu visite à la famille du footballeur mais n’a pas encore communiqué sur les dispositions prévues, laissant les fans et le peuple gabonais du joueur dans l’attente.
Malgré les hommages et les conclusions de l’enquête, le corps de Boupendza n’a pas encore été rapatrié ni inhumé, suscitant des interrogations au sein de la communauté gabonaise. Les raisons de ce retard restent floues, alimentant l’incompréhension et la frustration.
Il est impératif que les autorités compétentes communiquent clairement sur les raisons de ce retard afin de permettre à la famille, aux amis et aux fans de faire leur deuil dans la dignité. « La grandeur d’une nation se mesure à la manière dont elle honore ses héros ». De ce fait, la mémoire d’Aaron Boupendza mérite un hommage à la hauteur de son talent et de son engagement pour le football gabonais.
