Le conseil gabonais de la liberté de la communication déchire les rideaux de l’ignorance.

Plus d’une cinquantaine d’étudiants en journalisme ont pris part à l’atelier sur la thématique « la convention collective », ce vendredi 29 octobre dans l’auditorium de la maison Georges Rawiri à Libreville. Un atelier qui  a vu la présence du professeur ANACLET NDONG  NGOUA.

Selon le syndicaliste Mombo Mouele, chaque employé doit rechercher et connaitre sa convention collective. Pour sa part, il estime que de nombreux jeunes se laissent abuser par leurs employeurs, faute de connaissances de leurs droits au travail. Il ajoute : « un bon employeur c’est celui qui doit pouvoir s’asseoir et discuter avec son employé afin de trouver un accord commun gagnant-gagnant ». Ce qui semble ne pas courir les rues, quand on sait la difficulté à laquelle se heurtent certains à trouver et conserver leur emploi.

La convention collective contient les règles particulières du droit du travail applicable à un secteur donné (contrat de travail, hygiène, congés, salaires). Elle est syndicale, représentative des salariés. Elle met aussi en alerte certains comportements néfastes au travail, tels que la discrimination à l’embauche de tous genres et le harcèlement sexuel au travail. La convention collective met donc en exergue les droits de l’employer.

Au  Gabon, nombreux sont ces jeunes qui n’ont d’autres choix que d’accepter un salaire qui n’est pas à la hauteur de leurs diplômes. Dans ce cas, il est difficile de mettre en pratique la loi sur la convention collective avec son employeur dans la mesure où d’autres l’accepteraient pour un salaire de misère. Alors, à qui s’adresser quand on veut faire valoir ses droits ?

Le vrai problème n’est pas d’informer les jeunes sur la convention collective, mais d’impliquer tout le monde, opérateurs économiques et employés, professionnels en exercices ou à la recherche d’une activité. Par conséquent, les agences telles que l’ONE (Office nationale de l’emploi) et l’inspection du travail sont pointés du doigt afin que  l’information se fasse connaitre de tous.

Paul Essonne

Journaliste

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