Laurence Ndong, ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, est une nouvelle fois au centre d’une controverse étant accusée d’abus d’autorité et de fausse déclaration publique. La plainte déposée contre elle par les pêcheurs met en lumière des pratiques qui entachent sa réputation; la révocation arbitraire d’un directeur général , ainsi que des déclarations erronées sur les résultats de pêche amplifient désormais les suspicions et les doutes sur sa capacité à gérer de manière rationnelle des projets sensibles liés à des sommes d’argent importantes.
Ces accusations soulèvent des questions sur la transparence et la gouvernance au sein de son ministère, et rappellent des controverses passées durant son mandat au ministère de la Communication et des médias avec en prime la gestion tropicale des 500 millions de la subvention 2024 à la presse privée écrite et en ligne. elle avait catégoriquement refuser de rendre publique la liste des bénéficiaires de la dite subvention, les représentants de l’UNESCO, la Francophonie et de la primature de la Transition en gardent encore un mauvais souvenir. Des pratiques peu orthodoxes mises en œuvre machiavéliquement en complicité avec la direction de la communication et du secrétariat général du ministère de la communication et des médias. Très peu de personnes s’étonnent de la résurgence des problèmes de gestions dans Gab Pêche connaissant ses méthodes soulignant un savant mélange inapproprié de pouvoir politique et intérêts personnels.
Cette nouvelle affaire met à nue la crise de confiance dans les réformes économiques promises, mettant en lumière un comportement qui semble s’opposer aux efforts de diversification de l’économie gabonaise. En fragilisant les structures de pêche, Laurence Ndong compromettrait non seulement l’autonomisation des jeunes, mais également l’avenir d’un secteur bleu crucial pour le pays.
Il semble y avoir une dynamique plus large à l’œuvre, où des intérêts personnels et politiques pourraient primer sur le bien commun. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la pérennité des efforts pour lutter contre le chômage et favoriser l’inclusion des jeunes dans l’économie.
La continuité des pratiques problématiques, qu’il s’agisse de manipulation de l’information ou d’abus d’autorité, indique un système où la responsabilité est minimisée. Tant que justice et organes de contrôle n’agiront pas avec fermeté, la promesse d’une transition vers un État de droit risquerait de rester lettre morte, alimentant le scepticisme et le désenchantement des citoyens envers leurs dirigeants.

