L’artiste Shan’l arrêtée par la police.

Samedi 16 février dernier, le procureur de la République accompagné de plusieurs agents de la direction générale des impôts (DGI) et d’une vingtaine de policiers,  visiblement de la Police judiciaire a effectué une descente dans les bars, discothèques et autres lieux de joies et de festivités nocturnes de  Libreville, aux environs de 2 heures du matin.

Certains établissements, notamment le No Stress et Le Manoir ont été fermés, car n’étant pas en phase avec la loi en vigueur en matière d’exploitation de tels établissements à des fins de prostitution voire de proxénétisme. L’opération a eu le mérite d’être  filmée par les envoyés spéciaux de plusieurs chaines de télévision locales qui ont été associées.

Cette initiative qui n’est pas la première du genre participe de la volonté des autorités gabonaises à lutter contre non seulement la fréquentation de ces pubs ou snacks par des mineurs, mais aussi et surtout pour freiner l’avancée vertigineuse de la dégradation des mœurs avec tous ses corollaires que sont la prostition, le proxénétisme ou les fréquentations contre-nature.

Au cours de cette opération, la chanteuse Shan’l a été interpelée et embarquée pour injures et outrage à agenrts en service. Loin de refléter l’image d’un artiste éducateur de masse, la jeune shan’l s’illustra négativement avec des clips vidéos frisant indescents. Les images témoins de cette opération  dévoilent les travers d’une artiste hors la loi, arrogante sous l’effet des drogues et autres alcools.

Le moins que l’on puisse dire c’est que cette descente nocturne du procureur de la république qui n’est nullement à sa première expérimentation devrait constituer une priorité dans l’agenda de l’autorité judiciaire, car  il ne sert à rien d’initier une opération qui ne fera pas long feu. On se rappelle bien des descentes musclées de Sidonie Flore Ouwé ou de son successeur. Résultat, on est toujours à l’éternel recommencement. Mais comme l’adage le dit, ‘’faute n’est pas d’échouer, le pire c’est de n’avoir pas essayée. Mais le week-end cependant ce sont les mêmes qui ont été arrêtés. Un peu de patience peut- être que cette fois- ci cela va changer.

Thierry Mebale Ekouaghe

Directeur de publication, membre de l'UPF (Union de la Presse Francophone) section Gabon, Consultant en Stratégie de Communication, Analyste de la vie politique et sociale, Facilitateur des crises.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *