L’application des décotes dans les institutions et la révisions des effectifs des cabinets.

Au cours de cette conférence de presse tenue à la présidence de la République, le lundi 25 juin,  le porte parole de cette institution Ike Ngouoni Aila Oyouomi, est revenu avec plus de précisions  sur les mesures du dernier conseil des ministres du jeudi 21 juin à l’exemple de l’application des décotes dans les institutions et la révision des effectifs des cabinets, des mesures fortes qui ne vont  pas  rencontré l’assentiment d’une catégorie de fonctionnaires, mais qui a un intérêt général, celui de l’amélioration des conditions de vie des gabonais.

Pour sauver les finances de l’Etat des décisions courageuses s’imposaient « C’est  D’abord d’appliquer des décotes de 15 % de traitement de l’ensemble des institutions et autres autorités administratives, de 10% sur les rémunérations des cabinets et de 5% sur les autres fonctions administratives. Ainsi, dans cet effort collectif, ceux qui gagnent plus contribuent davantage. Cela concerne ceux qui touchent plus de 650000 francs le mois et plus avec un retrait qui va varié de 5%, 10%, et 15% en fonction du salaire de chaque agents de l’Etat » a précisé le porte-parole.

Et ce dernier de poursuivre « il s’agit aussi d’abaisser les effectifs des cabinets du Président de la République, du Premier ministre, des ministres, du secrétariat général du gouvernement, des autres institutions et des autorités administratives indépendantes…Car, à l’instar d’autres administrations, les effectifs de ces institutions sont hypertrophiés.  A titre d’exemple, l’effectif des cabinets ministériels passera de 24 personnes en moyenne à 16 personnes dès la mise en oeuvre de cette réforme. Aussi, les postes suivants seront désormais supprimés : Tous les postes de 2ème adjoint dans toute l’administration, y compris à la présidence de la république : DGA2 ; DCA2 ; SGA2 ; Etc.… L’Exécutif a également pris la décision de réduire la taille du Gouvernement – je l’ai dit plus haut – parce qu’en l’état, le nombre considérable de départements ministériels engendre des dépenses trop importantes. Cette mesure, je le précise, vaudra pour l’avenir et ne concerne donc pas l’actuel gouvernement dont la composition reste en l’état.

Il a aussi décidé de mettre un terme au contrat de tout contractuel ayant plus de 60 ans, y compris tous les fonctionnaires maintenus en activité et ayant plus de 60 ans, et de geler les recrutements en qualité de contractuel hors statut des agents déjà à la retraite… Car ces contrats concernent des individus privilégiés ayant dépassé l’âge de la retraite. Par souci d’équité, la loi fixant l’âge limite de départ à la retraite à 60 ans doit s’appliquer à tous, dans tous les cas. Donc pas de passe-droit, pas d’exception » !

La situation des agents publics en service dans les établissements publics et percevant une double rémunération n’est pas en reste.

 «  Car nous le savons bien, bon nombre d’agents publics occupent une double fonction dans l’administration publique. Cette situation qui tient en partie du clientélisme constitue une injustice puisqu’elle empêche d’autres agents d’occuper des postes à responsabilité. De plus, parmi les autres mesures prises par l’Etat Figurent  La mise sous « bon de caisse » des agents publics dès la fin du mois de juillet, afin de s’assurer de la présence effective des agents et leur reconnaissance par leur responsable hiérarchique ; La radiation immédiate des agents en situation d’abandon de poste, ce qui vous en conviendrez n’est qu’une application de la loi ; La mise à la retraite immédiate des agents absents pour cause de maladie de longue durée ; L’examen des situations administratives, avancement et reclassement après 2015 ; Le gel des concours, des mises en stage, des titularisations, avancements et reclassements pour une durée de trois (3) ans et assainissement du fichier de titulaire de fonction pour évaluer le niveau des indemnités indues ; L’audit de la masse salariale ; Et l’interdiction de recrutement de la main d’œuvre non permanente » a conclu le porte-parole de la présidence de la république.

Paul Essonne

Journaliste

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