CTRI : Lancement de l’atelier de Validation du PNDT.

Dans le cadre de l’atelier de Validation du Plan National de Développement de la Transition (PNDT) 2024-2026, le Gabon amorce une nouvelle étape de son développement et ambitionne de mettre en place une vision harmonieuse et solidaire de son économie. C’est le Premier ministre Raymond Ndong Sima et le Vice-Premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective Alexandre Barro Chambrier qui ont procédé à l’ouverture des travaux au cours d’une cérémonie officielle ce mercredi 27 mars 2024 à Libreville.

Aussi, l’objectif de l’atelier qui s’étend du 27 au 28 mars 2024, est de procéder à la validation technique du projet de Plan National de Développement, en vue de sa prochaine mise en œuvre, spécifiquement. Les participants vont procéder à un examen critique du Plan et formuler des suggestions et recommandations en vue de l’enrichir ; renforcer les contributions sectorielles en vue d’une amélioration du diagnostic stratégique, de la formulation de la vision et des axes stratégiques sectoriels ; stabiliser les matrices des projets prioritaires ; renforcer la stratégie de financement ; affiner le cadre de résultats et le dispositif de suivi-évaluation du Plan ; obtenir à travers la validation, un consensus autour du Plan National de Développement pour la Transition 2024-2026. Cette nouvelle vision, qui se veut plus harmonieuse et durable, se matérialise aujourd’hui par l’élaboration d’un nouveau plan triennal de développement qui constitue l’un des outils du dispositif de planification nationale que le Gouvernement entend mettre en place pour impulser une nouvelle dynamique dans la mise en œuvre des politiques de développement.

Une vue des participants

Pour rappel, le Plan National de Développement pour la Transition est le programme de référence, qui entend cadrer les investissements du Gouvernement durant la période 2024-2026 afin de restaurer la confiance du peuple gabonais et à jeter les bases d’un avenir plus stable, transparent et prospère pour la Nation. Il repose sur cinq piliers fondamentaux, en l’occurrence la réforme des institutions et la transition politique ; le développement des infrastructures stratégiques ; l’intensification de la stratégie de diversification de l’économie ; le développement du capital humain et l’inclusion sociale ; le renforcement de la durabilité environnementale et de la résilience aux changements climatiques. Globalement, le PNDT, adresse provisoirement la mise en œuvre de 288 projets pour un besoin de financement estimatif de 3021 milliards de francs CFA.

Par conséquent, l’atteinte de ces ambitions passe par une priorisation des actions à fort impact sur le développement socioéconomique. Ainsi, le PNDT est donc un ambitieux programme qui vient aisément traduire en actes, la vision du Comité pour la Transition et la Restauration des Instituions (CTRI).

Une vue des officiels

« La mise en œuvre du PNDT est l’occasion d’orienter prioritairement les interventions de l’Etat vers des investissements structurants, permettant de réduire les inégalités de développement et d’accompagner harmonieusement le processus de transition politique. Ainsi, Gouvernement de la Transition à travers ce plan, met l’accent sur des projets prioritaires dans les infrastructures routières, l’énergie, la santé, l’éducation, l’agriculture et les transports » a déclaré le Premier ministre Raymond Ndong Sima.

En revanche, le Vice-Premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective Alexandre Barro Chambrier a déclaré « le Plan National de Développement pour la Transition qui fait l’objet de notre rencontre aujourd’hui, est l’aboutissement de discussions et de consultations multisectorielles et participatives, qui ont eu lieu de décembre 2023 à mars 2024 ; avec une forte implication du secteur privé, de près d’une quarantaine de départements ministériels et entités sous-tutelles et des partenaires techniques et financiers ».

Gageons qu’avec le présent atelier qui constitue une tribune spéciale, les participants échangent particulièrement sur les orientations stratégiques sectorielles, les projets structurants, leurs stratégies de financement, le pilotage des projets prioritaires.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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