*Infractions liées à la vie chère : 80,3 millions de FCFA de pénalités récoltées en février 2024

En février 2024, le ministère de l’Économie et des participations a dévoilé les résultats de ses actions, avec la perception de 80,3 millions de FCFA de pénalités suite à des infractions liées aux contrôles sur la vie chère.

Cette somme a été obtenue grâce à 470 contrôles effectués par les équipes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cela souligne la résistance de certains commerçants à respecter les prix en vigueur au Gabon, malgré les efforts de l’État pour maintenir l’accessibilité des produits de première nécessité.

État des finances publiques : performances contrastées en février

Alors que les efforts pour contenir la vie chère se poursuivent, d’autres aspects des finances publiques gabonaises présentent des résultats mitigés en février 2024. Le ministère annonce des recettes douanières dépassant les prévisions de 107 %, atteignant 38 milliards de FCFA.

De même, les recettes fiscales ont dépassé les attentes avec 86,92 milliards de FCFA, soit 136,67 % de réalisation. Cependant, le remboursement de dettes a augmenté de 31,68 % par rapport à janvier, atteignant 153,25 milliards de FCFA, et les subventions pour le carburant s’élèvent à 8,65 milliards de FCFA.

Subventions et conformité : un équilibre précaire

Les subventions gouvernementales, telles que les 3 milliards FCFA investis dans les produits de la mercuriale en février, témoignent de l’engagement de l’État à atténuer les effets de la vie chère sur les citoyens. Cependant, ces efforts sont contrebalancés par la nécessité de faire respecter les règles et les prix fixés.

Les défis persistent dans la création d’un équilibre précaire entre les subventions nécessaires et la conformité des commerçants, soulignant ainsi la complexité de la gestion économique dans un contexte de pressions inflationnistes.

Perspectives futures : maintenir la vigilance et l’adaptabilité

Face aux défis persistants de la vie chère et de la conformité des acteurs économiques, le gouvernement gabonais doit maintenir sa vigilance et son adaptabilité. L’équilibre entre les mesures coercitives et les incitations financières restera crucial pour garantir l’accessibilité des produits de base tout en préservant la stabilité économique.

En continuant à surveiller étroitement les performances économiques et à ajuster ses stratégies en conséquence, le Gabon peut progresser vers un avenir plus résilient et prospère pour ses citoyens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *