Le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), Emmanuel Zué a accordé une interview à 7joursinfo.com au cours de laquelle il revient sur les évènements récents qui ont ébranlé Gabon Autosur et les violentes réactions suscitées. Il a souhaité expliquer sa vision de manière apaisée, répondre aux différentes contre-vérités qui ont accompagné ses récentes sorties et réexpliquer les fondements de Gabon Autosur.
7joursinfo.com : Monsieur le président, bonjour. Il y a très longtemps que vous ne vous êtes pas exprimé dans les médias. A quoi devons ce silence ?
Emmanuel Zue: Merci de me de donner l’occasion de m’exprimer à travers votre média. Oui effectivement vous avez raison, cela fait bien longtemps que je ne me suis pas exprimé dans la presse. Je pense que mon dernier passage remonte au mois de juin 2021. Je me suis donné un temps d’observation. Cela découlait de la lutte que j’ai mené pour le retour de monsieur Guidat Fabrice aux commandes de Gabon Autosur. Je pense que vous savez tous que monsieur Guidat Fabrice avait perdu le contrôle de cette entreprise pendant 7 mois, c’est-à-dire jusqu’au mois Janvier dernier. Cette situation qui nous portait préjudice à tous m’a conduit à organiser une résistance contre les actes de paranoïa orchestrés par monsieur Joseph Tripodi, l’administrateur général de Gabon Autosur. Après le retour de monsieur aux commandes de Gabon Autosur le 21 Janvier dernier, il me fallait également observer le silence afin de concentrer sur les actions de réorganisation de ce retour nous imposait. Aujourd’hui, il me paraît utile de rompre ce silence, au regard de la gravité de la situation qui s’oppose à nous partenaires et employés de Gabon Autosur.
De qu’elle situation grave faites-vous référence ?
Gabon Autosur se trouve dans une situation sociale, économique et technique précaire depuis le mois de juillet 2021. Cet état résulte de la volonté d’un seul homme ; à savoir Joseph Tripodi l’administrateur général. Tripodi est en train de créer un chaos autour et à l’intérieur de Gabon Autosur. Cet homme manque désormais de lucidité et fait preuve d’un égocentrisme inquiétant. Cet homme perd la raison jour après jour et il faut que quelqu’un mette un terme à ce supplice qu’il impose à l’entreprise Gabon Autosur. Tout ce qui préoccupe cet homme, c’est la captation des finances de l’entreprise. Peu importe la manière dont cela doit ce faire. Ce qui compte, c’est que l’argent doit rentrer dans les caisses de son entreprise. L’entreprise Gabon Autosur se retrouve aujourd’hui endettée de toutes parts, parce que ce type doit maximiser ses profits. Même si pour cela il doit imposer aux employés d’enfreindre la loi. Figurez vous que depuis des années Joseph Tripodi impose à ses collaborateurs de truquer les chiffres des redevances auprès de toutes les Mairies. Ce monsieur déclare de faux chiffres aux Municipalités depuis des années pour maximiser ses profits. Une partie importante des déclarations qui ont été faites ces dernières années auprès des Municipalités relatives à la redevance des contrôles techniques ont été truquées Ce procédés est imposé par Tripodi aux employés craignant pour leurs emplois. Aujourd’hui, plus personnes ne veut le suivre dans ces pratiques⁶ qui finance son train de vie luxueux au mépris de l’équilibre et de la stabilité de cette entreprise.
Vous parlez de fausses déclarations et de manipulations des consciences au sein de Gabon Autosur. Etes-vous conscient de la gravité de ces faits ?
Vous savez, le lundi 07 mars dernier, monsieur Tripodi, de retour de ses vacances en France, j’ai eu un entretien avec lui sur le soupçon détournement de 245 millions des redevances des contrôles techniques qui aurait dûs être reversé au trésor public pour le compte du ministère des transports. En ma qualité de prestataire de Gabon Autosur, j’ai fortement recommandé à Joseph Tripodi de mettre tout en œuvre pour justifier toute pratique qui pourrait mettre en cause l’intégrité de Gabon Autosur dans cette affaire. Je lui ai demandé de saisir la justice, l’ANAVEA, le ministre des Transports et celui en charge du Budget. Ce détournement de fonds publics est si scandaleux que cela ne peut laisser insensible tout homme responsables qui en est directement concerné. En guise de réponse, j’ai eu droit aux représailles de monsieur Joseph Tripodi, qui a gelé mes émoluments de prestataire. En agissant ainsi, ce type a oublié qu’au-delà d’être prestataire à Gabon Autosur, je suis d’abord président d’une confédération patronale, donc un syndicaliste au service des entreprises et patriote dans l’âme. Le comportement de Joseph Tripodi démontre bien qu’il cautionne ce détournement flagrant de fonds publics. Dans cette entreprise, nous avons désormais un directeur général Guidat Fabrice qui veut assainir et optimiser l’image de l’entreprise, et Joseph Tripodi dont le seul langage tourne autour du profit. Une telle attitude finit inévitablement par me révolter et je trouve désormais inacceptable laisser Tripodi aux commandes cette entreprise. D’abord, il faut savoir que Joseph Tripodi est déjà retraité, en dépit de ce statut de retraité, ce dernier a continué à émarger comme employé au sein de Gabon Autosur jusqu’à il n’ya pas si longtemps, en violation de toutes les lois en matière d’employabilité professionnel (Code du travail, Code HOADA). Toutes ces pratiques mettent en périple, la vie de l’entreprise. Dans un contexte aussi scandaleux, vous comprenez bien que je ne peux plus garder le silence.
Est-ce que vous ne rompez pas le silence aujourd’hui parce que vos intérêts ont été menacés ?
Mes intérêts sont menacés depuis toujours. Depuis que je soutiens cette entreprise en qualité de prestataire, j’ai été mis en situation de difficultés. Mais cela ne m’a jamais empêché de continuer dans mes actions. Je fais à tout l’objet de méfiance et de défiance. Je pense que cela devrait d’ailleurs être un motif de manifester de la prudence à mon égard, c’est-à-dire du statut de leader d’opinion qui est le mien. Le comportement de monsieur Tripodi a mon égard, démontre bien le degré de mépris de ce type vis-à-vis de son entreprise que je soutien depuis 17 ans. Figurez vous que Joseph Tripodi est le propriétaire de l’entreprise immobilière qui elle est propriétaire des locaux de Gabon Autosur à Oloumi. Cette entreprise immobilière continue à faire payer le loyer de 9.500.000 de francs CFA à Gabon Autosur. Ce qu’il faut savoir c’est que le code HOADA dispose que le loyer ne peur être supérieure à 1% de la valeur de l’investissement. Si loyer de Gabon Autosur à Oloumi coûte 9.500.000 de francs CFA, cela veut dire la valeur de ces bâtiments est au minimum de 900.000.000 de francs CFA. Hors ces bâtiments ont déjà été amortis depuis plusieurs années. Ce loyer ne devrait plus coûter aussi chers, mais allez fouiller dans la comptabilité de Gabon Autosur et vous constaterez honteusement la véracité de mes propos. Pendant qu’il saigne chèrement cette entreprise, il impose des licenciements sous prétexte que l’entreprise va mal. Pendant qu’il perçoit des salaires bien qu’étant retraité, il fait vivre la misère aux prestataires et aux commerciaux qui accompagne et portent à bout de bras cette entreprise depuis son ouverture. Monsieur Tripodi est un danger pour Gabon Autosur, qui est une entreprise citoyenne.
Quel est votre mot de fin ?
Depuis des années, l’environnement des contrôles techniques est compromis par les pratiques de propriétaires des centres de contrôles techniques Gabon Autosur et Autobilan Agréé. Le contrôle technique en République Gabonaise est devenue une simple formalité administrative au-delà de l’obligation technique qu’elle impose en matière de sécurité routière. Monsieur Tripodi par ces pratiques mafieuses, tire la sécurité routière vers le bas. Il fragilise la sécurité publique, car en considérant que Gabon Autosur gère plus du trois quart des données automatiques, la recherche et l’interopérabilité administrative des informations se trouve compromise à cause de l’instabilité et des pratiques douteuses qui sévissent désormais au sein de cette entreprise.
Monsieur Tripodi roule tout le monde. Il roule les Mairies, il roule le trésor public, il roule le ministère des Transports. Ce monsieur roule les impôts, il roule le ministère du Travail, et dans sa société, il roule les employés, il roule les prestataires et les commerciaux. Tripodi roule la DGCC, il est un véritable boulanger roule tout le monde là farine et cela doit prendre fin. La CGPMEI dont je suis président ne ménagerait aucun effort pour saisir toutes ces administrations avec toutes preuves qu’il faut pour arrêter ce prédateur financier égocentrique. Et vous constaterez honteusement la véracité de mes propos.
Ce loyer ne vaut plus rien. Il ne peut même plus couter 2.000.000 de francs CFA par mois. Pour qu’une valeur soit donnée à ces bâtiments, il faut les faire expertiser pour en déterminer la valeur réelle actuelle après amortissement. Monsieur Tripodi vole l’entreprise Gabon Autosur et fait porter la responsabilité des difficultés de trésorerie de Gabon Autosur aux employés et aux prestataires. C’est le pyromane et qui crie au feu.