L’Afrique pour des lendemains meilleurs.

Plusieurs scientifiques s’accordent à dire quel’Afrique est le berceau de l’humanité. Bien qu’étant en arrière sur le plan de son développement structurel, il est tout à fait  normal qu’on lui consacre une journée: celle du 25 mai. Cette date coïncide à la naissance de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) le 25 mai 1963 qui aujourd’hui est l’Union Africaine (UA).

En effet, de la traite négrière à l’Afrique contemporaine, l’Afrique se noie et se perd.Cependant, elle essaye de prendre son envol, de se démarquer, de se défaire de l’emprise de l’Occident. L’Afrique perd pied et n’arrive pas à prendre ses responsabilités. Sa liberté et sa réussite passe par l’affirmation de son identité. Son identité très chère au prix du sang et de la sueur. Du sang qui a sûrement contaminé ses terres, qui regorgent de plusieurs richesses minières comme le pétrole, l’or, le manganèse, l’uranium, le diamant, du phosphore, du charbon, du gaz.

On ne peut nier que l’Occident exerce toujours un contrôle sur l’Afrique. Il ne peut rien se faire en Afrique sans l’aval de ses bourreaux. Malgré cette domination et cette emprise de ses anciens colonisateurs, les africains se battent et fournissent des efforts pour l’éducation, la santé. La construction d’infrastructures ne constitue pas un gage de développement ou même d’émergence.

De l’avenir et de la prospérité de l’Afrique, il en dépend du genre de ses dirigeants. Autrement dit, il faut des institutions fortes et des personnalités fortes. Cela passe par une harmonisation, une entente, une adaptation du continent. Une profonde réflexion s’impose, une prise de conscience est plus que nécessaire pour atteindre l’ascèse.

Nos us et coutumes sont un atout pour le développement du continent dans l’optique d’une meilleure considération sur le plan mondial. Car atteindre le niveau de vie de l’Occident, tel est l’objectif que se fixe l’Afrique. La preuve avec l’évolution en éducation et des mœurs qui ont été salués et encouragés par le reste du monde. Le passage au 3e millénaire prouve à suffisance que l’Afrique est sur la bonne voie.

Paul Essonne

Journaliste

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