La transmission d’un patrimoine est une chose complexe qui peut, dans bien des situations, se révéler source de conflits et de difficultés. Ainsi, personne n’est à l’abri de la captation d’héritage et peut-être confronté aux manœuvres malveillantes d’une banque en l’occurrence la BICIG qui se serait, par ses agissements, accaparé une part de l’actif successoral qui revient de droit à Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine.
Rappelons qu’elle a perdu son père feu Manfoumbi Fulbert en 2015, dont la situation personnelle et professionnelle laissait à penser que sa situation financière était excellente. Seulement voilà, lors du règlement de la succession, Mlle Bahissi constate que des retraits conséquents ont été effectués sur les comptes bancaires de son père après son décès.

Aussi, Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine, actuel mandataire de feu Manfoumbi Fulbert s’est rendu au Trésor Public à Libreville sur instruction du Procureur de la République qui l’a mis en relation avec ses contacts du Trésor pour récupérer la quittance de versement qui curieusement date du 11 mars 2019. Alors qu’à cette date, elle n’était pas encore la mandataire, car elle venait tout juste de faire sa déclaration à la Solde. C’est donc auprès du spécialiste de la dépense qu’elle a récupéré ledit document qui en plus, ne contenait ni le numéro de compte feu Manfoumbi Fulbert, ni le cachet du DG.
En effet, Mlle Bahissi avait rédigée une lettre au Directeur Général du Trésor Public pour obtenir cette fameuse quittance de versement.

Par ailleurs, cette dernière s’est donc rendue au Ministère de la Fonction Publique le 17 septembre 2020 après des multiples passages depuis le dépôt de son courrier le 19 octobre 2019, pour récupérer l’arrêté de radiation et l’état général de service de feu Manfoumbi Fulbert. Une fois dans les locaux de la Fonction Publique, Mlle Bahissi constate que les documents ne sont pas prêts, mais « en projet » selon l’agent du service retraité. Il a fallu qu’elle s’arme de patience, une heure environ, pour que les documents soient enfin établis.

Mais à la grande surprise de Mlle Bahissi, deux types d’arrêtés sur la radiation et l’état général de service lui ont été remis, le premier datant de 2017 et le second de 2018. En calculant, l’état de service de feu Manfoumbi Fulbert s’élève à 19 ans à la date de son décès en 2015, alors que la solde révèle que son salaire est régulièrement passé jusqu’en 2018.
Pour information, l’attestation de prise de service no 000118MPAT/SG de feu Manfoumbi Fulbert matricule no 113414 R, Administrateur des services économiques et financiers en date du 19 juillet 1996 stipule qu’il est mis à la disposition du Ministère de la Planification et de l’Aménagement du Territoire conformément au Décret no 000857/MFPRA/DGFP du 30/05/96.
Cette situation relève de la magouille dans la mesure où l’état général des services a été établit en février 2018 alors que le salaire passait toujours à la BICIG par virement jusqu’en avril 2018 puis par bon de caisse de mai à juin 2018. D’ailleurs, nul ne sait où sont passés les bons de caisse.


Par la suite, Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine s’est rendu au Tribunal à Libreville, pour porter plainte dans l’optique de la réédition des comptes effectué par le premier mandataire de feu Manfoumbi Fulbert. C’est alors que la Présidente du Tribunal chargée des successions, Leka Michelle a suggéré à Mlle Bahissi de rédiger un courrier pour la réédition des comptes de la succession Manfoumbi, puis l’a orientée vers le Greffe civil. Un courrier que Mlle Bahissi a déposé le 18 septembre 2020. Elle est maintenant en instance de réponse. Même que cette dernière a déposé aussi un courrier de demande d’attestation de cessation de service de feu Manfoumbi Fulbert le 18 septembres 2020 à la Solde.
Cependant, la difficulté réside dans le retrait du certificat de cessation du paiement à la Solde pour obtenir la pension de réversion d’orphelin à la Solde. Force est de constater que pour Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine les années passent, cela lui fait cinq ans sans pension de réversion. Car en 2021, elle risque de ne plus avoir droit à la pension dans la mesure où les documents y afférents ne sont toujours pas prêts.
Il y aura-t-il un rappel ? Comment trouver une solution à cet imbroglio ? Telles sont les questions qui taraude Manfoumbi Bahissi Elza-Fulvine qui mettra tout en œuvre pour obtenir réparation de son préjudice.

