La Société Gabonaise de Raffinerie (SOGARA) a tenu à rétablir la vérité à la suite d’une déclaration controversée affirmant que le Gabon s’approvisionnerait en carburant auprès du Togo. Dans un communiqué officiel publié depuis Port-Gentil, la direction générale de la SOGARA a formellement démenti cette allégation, rappelant que le Togo ne dispose d’aucune raffinerie et ne peut donc être considéré comme une source d’approvisionnement directe.
Le malentendu proviendrait d’une confusion entre le Togo en tant qu’État et une zone maritime internationale appelée « Off Shore Lomé », située au large de sa capitale. Cette zone flottante est en réalité un point stratégique de stockage et de transbordement de carburant pour plusieurs pays de la sous-région, et non un territoire togolais proprement dit. Elle permet notamment le ravitaillement des très grands navires sans impliquer un quelconque achat auprès du Togo.
La SOGARA a précisé que les navires desservant le Gabon peuvent, pour des raisons logistiques, charger du carburant dans cette zone maritime. Cependant, cela n’équivaut pas à un achat auprès du Togo, les importations gabonaises étant effectuées auprès de traders internationaux opérant depuis l’Europe, le Nigeria ou encore l’Amérique du Nord. Cette précision vise à mieux faire comprendre les mécanismes d’approvisionnement en carburant sur le continent africain.
Ce communiqué est également une réponse directe à une déclaration faite par Alain Claude Bilié-By-Nzé, ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, lors de l’émission « Un candidat, un projet ». Malgré l’intervention de la journaliste Larisca Laure Mamengui qui avait tenté de rectifier cette affirmation, celle-ci a largement circulé dans l’opinion publique, créant une confusion que la SOGARA s’est engagée à dissiper.
En concluant son communiqué, la SOGARA réaffirme son engagement envers la transparence et la diffusion d’une information fiable. Elle appelle la population à faire preuve de discernement face aux fausses informations et encourage les médias et personnalités publiques à vérifier leurs sources avant toute déclaration
