La recrudescence des « éléphants blancs » au Gabon.

Les infrastructures du Gabon dans le domaine de l’habitat sont composées de nombreux bâtiments inachevés. Ce sont ces bâtiments inachevés qu’on qualifie d’ « éléphant blanc », leur construction ou leurs travaux n’étant pas arrivés à terme. Ce problème tire sa source de différents détournements ou malversations financières venant des dirigeants, responsables et autorités politiques du pays.

Plusieurs chantiers morts encombrent les terres gabonaises. C’est le cas du projet de construction des Universités d’Oyem, Mouila et de Port-Gentil qui ne décolle pas tandis que les autorités en charge de l’acheminement dudit projet rassurent. Des inquiétudes sur ces chantiers qui suscitent des interrogations au sein de la population gabonaise qui aurait souhaité être dotée de telles institutions. Il y a aussi le projet Marina lancé en 2013 encore appelé « la  baie des Rois » qui devait permettre aux gabonais d’avoir un nouveau centre commercial, des lieux de divertissement, des musées, des bureaux et des hôtels. Ce projet n’avance pas non plus.

La principale cause de ces chantiers et travaux inachevés résulte de la mauvaise gestion financière des plus hautes autorités du pays.Le mal enraciné provient donc au plus haut niveau de l’Etat même. La Commission Nationale de la Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) se trouve donc démunie face à cette situation. C’est donc le Chef de l’Etat qui est souvent sollicité pour décanter cette gabegie administrative.La preuve avec les sanctions portées sur certains hauts cadres de l’administration gabonaise : directeurs généraux, conseillers politiques avec l’opération Scorpion.

Ainsi, en dehors du Président de la République à même de sévir, on pourrait solliciter une intervention des organismes internationaux de lutte contre la criminalité (dans notre contexte il est question de la corruption et détournements de fond en bandes organisées) : Interpol, le Federal Bureau of Investigation (FBI).Ces différentes implications dans le système judiciaire gabonais peuvent de ce fait non seulement relancer les projets de construction laissés au point mort pour qu’ils arrivent à échéance mais aussi récupérer l’argent détourné.

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