Nous pensions que lors de la concertation politique qui vient de terminer. Les participants auraient dû se pencher avec le ministère de l’Intérieur sur la problématique de la multiplication des partis politiques en République gabonaise.
Comment comprendre que le Gabon seul avec une population d’un peu plus de 2 millions d’habitants a 102 partis politiques ?
Nous le constatons pour le regretter qu’il existe des partis politiques qui sont fonctionnels depuis 30, 20, 10 ans sans aucun élu. Pourtant ils participent, où font semblant d’y participer aux élections présidentielles, législatives ou locales. Soient pour accompagner les autres.
Un fait curieux, il y a trois mois exactement nous avions environ 74 partis politiques régulièrement reconnu par le ministère de l’Intérieur.
Au lendemain du renouvellement du bureau du CGE et de la Concertation Politique, on parle d’une liste de 101 partis politiques officiellement reconnu par ledit ministère de l’Intérieur. Comment, en quelques jours nous passons de 74 partis politiques à 101? Pour quel résultat ?
Il y a environ 81% de ces partis politiques qui ne jouent aucun rôle prépondérant dans le processus électoral. Ni à l’amélioration des conditions démocratique au Gabon. Au contraire, c’est un cafouillis à chaque période électorale. Certains leaders y vont uniquement pour les perdiems. Et le constat est le même de l’Opposition à la Majorité.
On peut se poser la question, à quoi nous servent 101 partis politiques… Pardon, 102 formations politiques en y rajoutant le parti politique de mon grand frère PLO nouvellement constitué.
Mettre un terme à cette mascarade politique, permettra à ce que le climat délétère, la confusion des rôles qui se pose entre plusieurs formations politiques d’un même camp et regroupement soient apaisées.
Notre proposition…
Après la participation à une élection présidentielle, législative et locale. Les formations politiques qui n’auraient pas eu au moins un élu doivent être en hibernation durant les 5 ans que dure le mandat sans participer au débat politique. De même, qu’un leader d’un parti politique qui n’aura pas au moins un élu, il ne participera pas également au débat politique.
Nous estimons que si c’est ainsi, beaucoup de choses iraient dans le bon sens. Il revient au ministère de l’Intérieur de veiller à l’application de ladite mesure. Plutôt que d’assister à une cacophonie comme nous l’avons vécu lors du renouvellement du bureau du CGE, et la fameuse concertation politique qui vient de connaître un épilogue malheureux.
Firmin Michel EMVO NZUE, FMEN