« La première victime de la guerre, c’est la vérité » dixit Alain Foka.

Des propos très curieux et évocateurs du célèbre journaliste camerounais Alain Foka, qui a fait une analyse sur la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie. Mettant ainsi en garde contre les informations trop souvent manipulées de certains médias, qui finalement feraient dans la propagande.

C’est normal que lors d’une crise, ou d’un conflit comme celui qui oppose la Russie et l’Ukraine, les gens s’interrogent sur le déroulement sinon les circonstances qui ont  favorisé  cette crise. Bien que les réseaux sociaux et certains medias semblent connaitre sinon avoir des informations sur tout, le journaliste camerounais met cependant en garde contre les intox relayées par des medias dits sérieux.

Foka parle en effet de la manipulation de l’information et de l’influence qu’ont les Occidentaux sur la diffusion de l’information, selon lui, la crise ukraino-russe, n’a fait que dévoiler au monde entier, comment l’information est conditionnée, sinon victime de manipulation. Une vérité au service des populations à travers le monde.

Cette manipulation n’est autre qu’un jeu de force et de muscle pour le contrôle du monde, y compris un jeu communicationnel, utilisant les réseaux sociaux pour espionner les populations, des outils de communication utilisés chaque jour dans le monde. Quand on réalise que des personne n’ont même plus de secret, étalent leurs vies, sur les différentes plateformes. Ce n’est pas surprenant.

Dans un communiqué, un media annonçait qu’un confrère ukrainien serait mort lors de l’attaque russe, et qu’après vérification et enquête l’on découvre que le journaliste est décédé en Afghanistan huit ans en arrière, cela doit amener les un et les autres à une réflexion sérieuse, et à se poser la question de savoir, à qui profite normalement ce conflit. Pour la Russie les raisons sont connues, pour l’Ukraine également puisque qu’il est sensé se défendre. Mais les autres là…. Ceux là même qui attendent de jouer aux pompiers, que gagnent-ils ?

On se souvient que Bush fils, à l’époque Président des États-Unis d’Amérique  avait envahi l’Irak en 2006, on se souvient aussi qu’il avait été épargné de tous les commentaires dont fait face Poutine aujourd’hui. La France qui s’est implanté au Mali et les environs, ne veut plus se retirer, malgré le fait que le peuple malien ne trouve plus en elle un allié, demandant de l’aide à la Russie. Qui en parle, qui intervient ? Nous ne connaissons que la vérité qui nous vient des medias occidentaux : « les Occidentaux veulent être les seuls à déverser leur propagande mensongère sur le monde, ils veulent être les seuls à se faire entendre, ils veulent imposer leurs vérités à tout le monde » selon Alain Foka.

Qui croire au final ?

Nelly NGONDET

Journaliste

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