La mairie des Hauts de Gués- Gué serait-elle devenue un dépotoir municipal?

On appelle dépotoir municipal un site désigné par une municipalité où les déchets solides, en particulier les déchets non dangereux, peuvent être déposés et stockés temporairement avant d’être collectés et traités, recyclés ou éliminés de manière appropriée.

Il n’y a pas un autre qualificatif pour désigner les toilettes de la Mairie des Hauts de Gué-Gué dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville que Mme (appelons la X) a sollicité hier pour se soulager. Elle en est ressortie en courant, les narines infectées par les odeurs nauséabondes qui se dégagent à cause du manque d’hygiène des WC, des toilettes, des couloirs y compris celle des poubelles non vidées.

Une mairie est par essence un endroit important de la qualité de vie des habitants, des citoyens. Comment peut-on la garder dans un état où les visiteurs peinent à faire leurs besoins?

Pour les élus de la Mairie, le manque d’eau qu’on observe dans tout Libreville pose problème.

Trop facile comme argument!
Dans la gestion et le contrôle des services publics, les services d’entretien et de nettoyage des toilettes publiques doivent être prioriser.

Dans le cas où les toilettes de la mairie ne sont pas nettoyées ou n’ont pas un niveau d’hygiène adéquat, les élus devraient prendre les mesures rapides pour identifier la cause de la situation, mettre en place un plan d’action pour résoudre le problème, surveiller et évaluer les résultats, communiquer avec la population.

Dans l’ensemble, l’hygiène des toilettes doit être prise au sérieux par les élus municipaux et être considérée comme une responsabilité importante pour assurer la bien-être et la satisfaction des résidents.

Au moment où l’on parle de la Restauration des institutions, ne faudrait-il pas sérieusement commencer par le Restauration des mentalités, y compris dans les services publics?
Le CTRI doit mettre urgemment en place un programme national dans ce sens avant la tenue des assises nationales de Libreville.
Le vrai débat est là.

Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

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