On ne le dira jamais assez, la gouvernance du pouvoir Ali Bongo-PDG était nulle, seule l’argent intéressait ces femmes et ces hommes qui avaient oublié le service public.
Le premier conseil des ministres du despote déchu Ali Bongo tenu le 16 septembre 2009 et surnommé le TsunAli avait annoncé la couleur en limogeant plus de 100 hauts fonctionnaires restés jusqu’à ce jour assis à la maison. Tout le monde connaît le résultat, le Gabon a reculé, malgré l’achat des places au classement des meilleures administrations de l’Afrique.
Avec les nominations sorties du conseil des ministres de ce mercredi 19 octobre 2023 dans l’administration gabonaise, 13 pages entières publiées par le quotidien l’UNION, tout le monde semble content, et pourtant, le problème de gouvernance et de performance de cette administration reste entier.
Pour le résoudre, on peut avancer deux propositions :
La première est d’instituer et de faire signer un contrat de performance à chaque agent de l’État.
La seconde est d’évaluer désormais la gouvernance de cette administration.
Pour cela plusieurs critères peuvent être pris en compte. Certains de ces critères peuvent inclure la :
1.Transparence,
2. Responsabilité,
3. Efficacité,
4. Participation citoyenne,
5. État de droit,
6. Lutte contre la corruption,
7. Service public,
8. Inclusivité,
Etc.
Il est important de noter l’efficacité de l’administration dans la fourniture de services publics de qualité, ainsi que son intégrité et son engagement dans la lutte contre la corruption. La participation citoyenne et la capacité des citoyens à influencer les décisions et les politiques publiques sont également des facteurs importants à prendre en compte. Enfin, une gouvernance inclusive, respectant les droits de l’homme et favorisant l’égalité des chances, contribue également à une évaluation positive de la gouvernance de l’administration d’un État.
En instituant le contrat de performance et l’évaluation de l’administration, c’est un changement concret des mentalités auquel notre pays aboutirait.
Le vrai défi est là. Débattons sans passion.
