Dans le cadre de la mise en œuvre du Cadre de Programmation Pays (2017-2022) entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Gabon, plusieurs initiatives et projets sont mis en œuvre afin de développer le secteur agricole et contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
Afin d’échanger avec les bénéficiaires des projets sur les résultats obtenus, les évidences et impact post-projet, y compris et l’appréciation du niveau d’appropriation par ces derniers. Le Représentant de la FAO, Hélder Muteia a séjourné dans la ville d’Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem du 11 au 13 février 2019.
Cette mission s’est déployée auprès de la coopérative des éleveurs du Woleu-Ntem et la coopérative d’élevage et d’agriculture à Oyem ayant bénéficiés de l’appui de la FAO respectivement dans la production d’aliments pour bétail et la mise en place d’un verger.
Sur le site de la coopérative des éleveurs du Woleu-Ntem mis en place en 2017 grâce à l’appui de la FAO dans le cadre du projet « Appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment pour animaux au Gabon », Hélder Muteia s’est dit satisfait du niveau d’appropriation par les membres de cette coopérative dont l’impact est désormais palpable au vue de la production effective d’aliments. Il convient de préciser que c’est la première expérience du pays en matière de production locale d’aliments pour bétail généralement importé. Aussi, pour rassurer sur la qualité et la performance de l’aliment produit localement.
Un teste a été réalisé sur une banque de 500 têtes de poulets de chaires et les résultats sont enregistrés. Cette initiative, contribue à améliorer en premier les conditions d’existences des bénéficiaires directs du projet et en second les autres éleveurs de la localité par la facilité d’accès à l’aliment pour leurs bétails.
S’agissant de l’initiative sur l’Appui aux intrants agricoles pour la mise en place d’un verger », le projet a contribué à la création d’emplois pour les jeunes en milieu rural et à l’apprentissage des métiers agricoles, la main d’œuvre pour l’entretien de l’espace et les semis agricoles est composée essentiellement des jeunes des villages environnants et des stagiaires du lycée agricole.
Les résultats de ces initiatives qui sont développées à petit échelle dans le cadre du projet de coopération technique (TCP) à titre démonstratif et catalyseur permettront de faire un plaidoyer auprès du Gouvernement pour une meilleure appropriation des acquis et auprès des partenaires techniques et financiers pour mobiliser davantage de ressources en vue d’une mise à échelle nationale.