Certainement non. Tout commence en août 2021, lorsqu’un compatriote, le nommé N V, se fait arrêter à son lieu de travail à la Smag par des éléments de la Direction générale des services spéciaux (DGSS). Deux jours après, les mêmes éléments sont venus effacer les images des caméras pour ne pas laisser de traces, raconte le compatriote.
Les jours suivants, il sera gardé 3 semaines et plus puis déféré pour complot d’associations de malfaiteurs et escroquerie. Pas de plaignant, il sera jugé pour deux ans. Lors de son arrestation, les agents des services spéciaux vont prendre ses deux téléphones portables de marque Samsung et une voiture Hunday et sa carte de salaire BICIG vide pendant sa détention à la Direction générale des services spéciaux. Il raconte que des agents se sont présentés chez lui et ont pris une somme de 5 millions de francs CFA.
Jusqu’à présent, ni le juge, encore moins le procureur de la République, ne veut procéder à la restitution de ses effets après avoir purgé sa peine. Il conjugue désormais le verbe repasser.
Les agents de la DGSS ont-ils le rôle de procéder à des arrestations ? À la présentation d’un présumé coupable auprès d’un juge ou d’un procureur de la République en dehors de leur mission de sûreté de l’État et de la sécurité du Chef de l’État ?
Nous y reviendrons !