La dépigmentation de la peau, une pratique dangereuse pour la santé.

Pour accélérer l’éclaircissement de leur peau et la gardé toujours plus claire le plus longtemps possible, les inconditionnelles font recours à des injections qui semblent-ils produisent des effets spectaculaires. En crème, lotion, gélule, savon et même injection. Les produits destinés à dépigmenter la peau se déclinent pour tous les goûts. Une pratique aussi dangereuse que répandue chez les populations d’Afrique noire.

En effet, appliqués régulièrement, ces produits peuvent exposer les utilisateurs à des maladies de la peau comme des infections, de l’acné, des vergetures, ou des troubles de la pigmentation, et peuvent également entraîner du diabète, de l’hypertension artérielle et des complications rénales et neurologiques.

Parfois détournés de leurs indications médicales, illicites ou contrefaits, certains médicaments ou préparations à base d’hydroquinone, mercure et ses composés, des corticoïdes, peuvent provoquer des maladies de la peau, du diabète, de l’hypertension artérielle, les complications ophtalmologiques notamment le glaucome et la cataracte.

La preuve avec l’injection du Glutathione, un produit chimique jugé dangereux pour la santé. C’est à la base est un médicament destiné pour les maladies dégénératives cérébrales telles que la maladie de Parkinson. Et en l’appliquant aux patients, on s’est rendu compte qu’ils s’éclaircissaient de façon uniforme, et le médicament a été détourné à des fins cosmétiques. Au final, il provoque une insuffisance rénale, et il est également incriminé dans certains cas d’infertilité. Malgré les risques, force est de constater que plus de la moitié des Africains a au moins une personne qui les utilise dans leur entourage. Parfois très jeune. Même les enfants sont concernés.

Pour tenter d’inverser la tendance, il serait judicieux de mener régulièrement des actions de contrôle sur ces produits afin de les saisir et les faire retirer du marché, de sensibiliser le public sur les risques liés à la pratique de la dépigmentation volontaire de la peau.

Obone Flore

Journaliste

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