La danse traditionnelle au Gabon dans tous ses états.

Célébrer la danse sous toutes ses formes. C’est l’objectif de la journée internationale de la danse (JID) le 29 avril. L’Ingwala, Omias, Mengane, Mekom, Ozila, Eko, l’Ikokou, le Mbouanda, le Bwiti, ces danses traditionnelles sont aux antipodes, mais rassemblent chacune un grand nombre de mordus pour la même passion.

En effet, le but de la Journée Internationale de la Danse est de célébrer la danse, de révéler l’universalité de cette forme d’art, de traverser toutes les barrières politiques, culturelles et ethniques et de regrouper les gens avec un langage commun la danse. Au Gabon par exemple, la danse est présente dans les us et coutumes qui rythment les événements quotidiens. Elle continue d’occuper une place de choix dans la société gabonaise. Les danses traditionnelles gabonaises sont le reflet de la diversité des différents peuples et rites qui animent le folklore du pays. A la fois rituelles et ludiques, les danses traditionnelles gabonaises véhiculent le lien étroit entre le sacré et le monde réel. Elles sont composées des figures emblématiques dont la plupart à caractère sacré ou social sont dorénavant exécutées pour le divertissement.

Aussi, les danses traditionnelles les plus représentatives au Gabon sont l’Ingwala, Omias, Mengane, Mekom, Ozila et Eko de l’ethnie Fang, l’Ikokou et le Mbouanda des Punu, le Bwiti est répandu dans les neuf provinces du pays avec des variantes adaptées à l’ethnie dans laquelle, il est pratiqué. Elles demandent de l’endurance, de la coordination et le sens du collectif. Rappelons que, la danse sollicite le corps dans sa globalité, stimule le cerveau, rend joyeux et crée du lien social. De manière générale la danse traditionnelle est le mouvement par excellence puisque le corps entier est impliqué et permet une régulation alimentaire. Le sentiment de fierté qui en découle est encore une source de félicité.

Par ailleurs, la danse traditionnelle permet de s’exprimer et de mieux appréhender son corps et l’espace. En ce sens, elle permet aux personnes atteintes de handicap d’y trouver une nouvelle forme d’expression notamment sur la place de la colonne vertébrale, la flexibilité du bassin ou le lien entre les gestes et la voix afin que chacun construise sa propre danse.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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