La Cour constitutionnelle a mis fin dernièrement à ce qui fort bien allait, un fine, ressembler à un imbroglio institutionnel dans lequel le Gabon fonçait droit au but. Et qui à la longue, allait éternellement perdurer. Au lieu de cela, la Cour constitutionnelle a préféré tout arrêté. Dans cette décision, il apparait opportun de comprendre que la haute juridiction constitutionnelle n’a pas longtemps voulue cautionner une mascarade et l’incapacité du gouvernement dans l’organisation des élections législatives 2018.
Alors que le délai légal constitutionnel de la fin de la mandature des députés à l’Assemblée nationale avait pris fin depuis décembre 2017. Dès lors avec la tenue du Dialogue politique d’Angondje, le gouvernement, avait disposé d’une marge de manœuvres assez pour avoir le temps matériel d’organiser ce scrutin et éviter au pays les affres d’un imbroglio constitutionnel. Surtout qu’aucune disposition constitutionnelle ne spécifiait pas ce qu’il y avait à faire en cas de non renouvellement des membres de l’institution concernée. A-t-il donc fallu que la Cour constitutionnelle intervienne pour que l’on comprenne que le gouvernement à, volontairement et/ou utilement, trainer le pas ? Dans tous les cas l’incapacité du gouvernement est mis en cause dans la situation présente.